Les
modèles d'armes à feu
les
plus populaires
Armes
militaires
AK-47
Calibre |
7,62x39mm |
Poids |
9,5 lb (4,3 kg) |
Longueur |
35 po (89 cm) |
Canon |
16,6 po (42,2 cm) |
Capacité |
30 coups |
Cadence |
400 coups/min |
Désignés
par Mikhail T.Kalashnikov, les premiers AK-47 avaient un châssis
qui était composé en partie d'acier machiné et en
partie de feuilles d'acier avec des rivets tenant le tout ensemble.
Ce design fut moins que robuste sur le terrain et a été modifié
plusieurs fois pour créer graduellement une arme à feu plus
solide.
En 1959, un modèle
plus résistant de l'AK fut introduit qui, encore une fois, utilisa
des feuilles d'acier rivées ensemble. Cela s'avéra
être un design supérieur et est la variante-clé que
l'on voit dans toutes les versions modernes de cette arme fabriquée
en Russie. Ce modèle fut désigné AKM (Avtomat
Kalashnikova Modernizirovannyi) et référé maintes
fois comme étant une AK-47 (tout comme le sont les versions semi-automatiques
de ces armes exportées aux É-U).
L'AK-47 et l'AKM sont
usuellement chambrées pour la cartouche de 7,62x39mm qui a été
originalement développée pour la carabine SKS. Les
carabines de style AK-47 sont souvent fabriquées pour export et
quelquefois chambrées en .308 Winchester ou .223 Remington, parmi
plusieurs autres.
Les Soviets introduisirent
l'AK-74, chambrée pour la cartouche 5,45x39mm (un peu l'équivalent
du .223). Même s'il paraît que les armes désignées
pour cette cartouche peuvent facilement être adaptées pour
la .223, la présente atmosphère dans les US et autres pays
de l'est laisse croire que de telles armes vont être exportées
de Russie dans un proche avenir.
Si elle est gardée
propre, l'AK-47 et ses variantes sont très fiables et plusieurs
de ces variantes sont munies d'un canon chromé, qui aide au nettoyage
et prolonge la durée de vie du canon. Avec des munitions de
qualité, la plupart des AK-47 sont très précises,
si les mires peuvent être améliorés.
Côté négatif,
les AK sont lourdes et le design de base souffre de quelques défauts
"de conception humaine" : la distance entre les mires est très courte;
la culasse ne reste pas ouverte au dernier coup et la sécurité/sélecteur
est localisée sur le côté droit et produit un "clac"
distinctif lorsque déplacée.
Durant la soi-disant
"guerre de la drogue" des années 80, même les versions semi-automatiques
de l'AK-47 furent bannies d'importation dans les É-U depuis que
ces armes furent quelquefois utilisées par les criminels - seulement
dans les émissions fictives de télévision pour la
plupart. Mais bientôt, les AK-47 semi-automatiques revinrent
de nouveau aux États-Unis - cette fois avec la crosse "thumbhole"
politiquement correcte qui transforma la carabine en une sportive conformément
aux spécifications du BATF. Malgré le fait que ces
armes sont généralement vendues avec un chargeur de 5 coups
pour la chasse, elles font accepter les chargeurs de 30 et de 40 coups
conçus pour l'AK-47 ainsi que le "drum" de 75 coups désigné
pour la version RPK de cette carabine.
Quelquefois, des versions
lourdes RPK et/ou sniper semi-automatiques sont rencontrées.
Elles ont un canon plus long désigné pour un usage militaire
sur des armes SAW (Squad Automatic Weapons - mitrailleuses légères)
ou sniper. Généralement, ces armes offrent légèrement
plus de vélocité aux projectiles quittant le canon, tout
en produisant moins de bruit et de flash. Mais le poids de ces armes
(plus de 9 livres lorsque non chargée) les rendent incompatibles
aux besoins de la plupart des tireurs.
Les carabines de style
AK ne sont pas très pratiques si ce n'est que leur sécurité
facile à opérer. Mais les armes sont robustes et les
chargeurs, pièces et accessoires peu dispendieux à produire,
faisant d'elles un bon choix pour ceux voulant une carabine de chasse qui
peut aussi servir d'arme de combat.
Browning
M2
Calibre |
.50
BMG |
Poids |
128 lbs (58 kg) |
Longueur |
61,8 po (157 cm) |
Canon |
43,3 po (110 cm) |
Cadence |
550 coups/min |
La mitrailleuse Browning
M2 de calibre .50 est une mitrailleuse lourde, opérée par
recul et refroidie à l'air avec un excès de feuillure ajustable
et peut être transportée par quelques soldats avec des quantités
limitées de munitions sur de courtes distances. En repositionnant
quelques pièces, les munitions peuvent être alimentées
soit de la gauche, soit de la droite. Un lien métallique désintégrant
est utilisé pour amener les cartouches dans l'arme. Celle-ci
a une plate-forme à l'arrière intégrant des poignées
verticales, une détente et un bouton pour refermer le verrou.
Elle peut être montée sur un trépied et sur la plupart
des véhicules en tant qu'arme anti-personnel et anti-aérienne.
La M2 est équipée de mires arrières traditionnelles,
d'un cache-flammes et d'un ensemble de canon de secours. Beaucoup
de fabricants ont originalement produit la mitrailleuse lourde M2.
La mitrailleuse lourde
Browning M2 a été développée par John M.Browning
à la fin de la Première Guerre Mondiale. Après
qu'une série de modèles refroidis à l'eau, montés
sur des avions et des chars d'assaut furent testés dans les années
1920, une version améliorée fut adoptée en 1933 en
tant que mitrailleuse Browning M2 refroidie à l'eau.
Des versions subséquentes
(mitrailleuse d'aviation M2 cal. .50 et M2 à canon lourd) utilisant
le même châssis furent adoptées par l'Armée.
Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, près de 2 millions de
mitrailleuses M2 de tous modèles furent produites. La M2 fut
fabriquée jusqu'en 1946, mais vers la fin de 1976, l'Armée
Américaine commença une nouvelle production et refabrication
de la M2 pour remplacer de vieux stocks. Plusieurs M2 furent démilitarisées
après la Deuxième Guerre Mondiale.
La mitrailleuse Browning
M2 peut être utilisée pour produire un grand volume de tir
automatique à longue portée destiné à neutraliser
ou à tuer le personnel ennemi. Elle pet pénétrer
quelques édifices et fortifications de terrain, détruire
des véhicules blindés légers, et produire une puissance
de feu extrêmement efficace contre des bunkers. Ses munitions
incendiaires et incendiaires blindées peuvent être utilisées
pour brûler du matériel et de l'équipement.
Gatling
Fournissant une puissance
de feu incroyable pour son âge, le canon à manivelle Gatling
fut le précurseur des canons Vulcain 20mm d'aujourd'hui. Breveté
en 1862, l'arme eut un usage limité durant la Guerre Civile.
Le Gatling fut manufacturé par Colt à son usine de Hartford,
Connecticut.
Richard Jordan Gatling
ajouta un nouveau nom à la concurrence du tir rapide lorsqu'il inventa
le canon Gatling. Le brevet de Gatling pour le canon a été
issu en novembre 1862. Les deux parties manifestèrent de l'intérêt
pour son brevet, et l'usine de fabrication Gatling à la frontière
de l'Indiana éveilla des craintes dans la Nord comme quoi des
sympathisants
rebelles pourraient capturer à la fois les canons Gatling et leur
inventeur.
Malgré le fait
qu'il ne fut jamais adopté par l'Armée Américaine
à cause de sa trop grande cadence de tir, le canon Gatling a été
en service limité, par des acheteurs privés. L'état
de guerre autour de Petersburg, Virginie était l'idéal pour la nouvelle
puissance de tir du Gatling, et cette campagne marqua le seul usage militaire,
en dehors des gardes en service à la ville de New York.
En tant que précurseur
des modernes mitrailleuses, le canon rotatif Gatling fut capable de tir
soutenu aussi longtemps que son équipe peut fournir des munitions
pour ses canons multiples et continuer à faire tourner la manivelle
du mécanisme rotatif. Le principe du Gatling est à
l'origine du canon électrique Vulcain 20mm, en tant que puissance
de tir pour attaquer des hélicoptères et des bombardiers.
L'intention originale
de Gatling fut de créer une machine qui, par sa rapidité
de tir, donna à un homme la puissance de feu d'une centaine de soldats
réguliers. Dans ce sens, le besoin d'une grosse armée,
avec toutes les batailles et les décès qui y sont associés,
aurait été réduit.
Heckler
& Koch MP5
Calibre |
9mm
Parabellum |
Poids |
5,6 lb (2,54 kg) |
Longueur |
26,8 po (68 cm) |
Canon |
8,85 po (22,5 cm) |
Capacité |
15, 30, 40 coups |
Cadence |
800 coups/min |
En 1991, H&K introduisit
les pistolets-mitrailleurs MP5A4 et MP5A5, chambrées pour la cartouche
de 10mm Auto. Désigné le MP5/10, cette arme est presque
identique aux autres variantes MP5, excepté pour son calibre et
le fait qu'il est légèrement plus pesant. Le MP5/10
est immédiatement reconnaissable par son chargeur en plastique droit
et transparent de 30 coups. Une autre différence des autres
modèles est le bouton de déverrouillage du verrou situé
sur le côté gauche du châssis au-dessus et en avant
du sélecteur.
Le MP5/10 est fréquemment
vu avec le "groupe 4 positions" de Heckler & Koch avec les positions
simple, semi-automatique, rafale de trois coups et automatique. Comme
beaucoup d'autres mécanismes tirant des rafales de 3 coups, celui
d'HK tire quelquefois un ou deux coups si la détente est pressée
et relâchée très brièvement avant que le cycle
soit complété.
Les pistolets-mitrailleurs
HK sont l'un des groupes d'armes de la compagnie les plus populaires au
monde. Le pistolet-mitrailleur a été originalement désigné
HK54. Toutefois, la désignation MP5 (Machine Pistol Number
5) utilisée par la Police Frontière de l'Allemagne de l'Est
a été le nom qui a collé à l'arme depuis que
cette police a été le plus important acheteur du HK54.
Dès que le nom MP5 devint de plus en plus populaire, Heckler &
Koch suivit la mode de près et redésigna son arme comme étant
le MP5 dans leurs catalogues et littérature.
Le pistolet-mitrailleur
MP5 fit son apparition publique dans le catalogue de 1966 de Heckler &
Koch. Généralement, la désignation MP5 signifie
le pistolet-mitrailleur standard. Quand la crosse rétractable
fut placée sur le châssis, le p-m original fut désigné
MP5A1.
Des modifications mineures
furent effectuées sur le design de base en 1987. La nouvelle
version avec la crosse fixe devint le MP5A2, alors que la version avec
crosse rétractable devint le MP5A3. Ceci dit, le MP5/10 est
généralement rencontré avec la crosse télescopique.
MAC-10
Calibre |
9mm Parabellum |
Poids |
6,3 lb (2,85 kg) |
Longueur |
10,8 po (27,4 cm) |
Capacité |
30, 32 coups |
Cadence |
1100 coups/min |
Gordon Ingram revint
de son service dans L'Armée Américaine pendant la Deuxième
Guerre Mondiale avec l'idée de produire un pistolet-mitrailleur
qui était à la fois plus fiable et efficace que ceux qu'il
avait vu pendant la guerre. Il créa une série de modèles
qui ressembla à la mitraillette Thompson; contrairement à
la Thompson, toutefois, ces nouvelles armes requéraient un minimum
de machinage et furent simple à opérer.
Des séries Ingram,
le modèle 6 a joui de très peu de ventes, la plupart pour
les gouvernements d'Amérique du Sud. Malheureusement, les
armes Ingram arrivèrent dans le mauvais temps : le marché
des pistolets-mitrailleurs était à son plus bas et le peu
qu'il y avait était rempli avec des armes de surplus de la Deuxième
Guerre.
En 1964, Ingram redessina
son pistolet-mitrailleur. Le fruit de ses efforts fut le modèle
10, ou M-10. Cette arme est légèrement plus large qu'un
pistolet conventionnel, mais possède une crosse télescopique/pliante
en métal et une courroie à l'avant pour aider à contrôler
le recul. Le verrou se télescope autour du canon qui
s'étend jusqu'en arrière de l'arme, en avant et au-dessus
du compartiment du chargeur.
Deux calibres du M-10
furent offerts, un en 9mm Luger et l'autre en .45 ACP. Plus tard,
Ingram créa une version encore plus compacte de l'arme, le M-11,
chambré pour la cartouche de calibre .380 Auto. Tous tirent
avec une cadence de tir extrême; cela pourrait bien être le
facteur qui fit que ces armes furent acceptées par des acheteurs
potentiels.
Un nombre d'autres
variantes du M-10 ont depuis été produites, incluant le M-11/9
(une version 9mm compacte du M-11) et des versions "pistolet d'assaut"
semi-automatique de l'arme. Celles-ci ont eu un succès variable.
Mais le but original de Ingram, créer un pistolet-mitrailleur militaire
viable, n'a jamais vraiment été réalisé.
Les militaires n'ont pas semblé être intéressés
par le pistolet-mitrailleur compact de Ingram et ont préféré
se tourner vers des carabines courtes comme l'AR-15, la carabine M4 ou
le pistolet-mitrailleur MP5.
M16
Calibre |
.223
Remington |
Poids |
7,9 lb (3,6 kg) |
Longueur |
39,6 po (100,6 cm) |
Canon |
20 po (50,8 cm) |
Capacité |
30 coups |
Cadence |
700-950 coups/min |
L'histoire de l'arme
d'assaut moderne commença pendant la Seconde Guerre Mondiale, lorsque
les ingénieurs d'armes allemands dessinèrent la "Sturmgewehr".
La Sturmgewehr fut la première carabine pouvant tirer un projectile
de taille moyenne à une grande cadence de tir. Ses principaux
avantages furent sa petite taille et son poids léger. Après
la Deuxième Guerre Mondiale, les militaires américains réalisèrent
qu'ils avaient besoin d'une nouvelle carabine, qui va au moins munie des
caractéristiques de la Sturmgewehr allemande.
Le développement
de la carabine M16 commença avec les recherches menées à
l'Université de John Hopkins en septembre 1948. Dans ces recherches,
on questionna l'infanterie qui combattit en Corée sur leurs expériences.
On découvrit alors que 95 % de leurs tirs furent effectués
à moins de 300 verges de distance. De plus, il y avait autant
de blessures mortelles à partir de coups non visés qu'avec
des coups visés. Ces informations amenèrent les militaires
à la conclusion qu'une carabine de calibre .22 à tir sélectif
était la meilleure solution.
Avec cette information,
les militaires se présentèrent à Eugene Stoner, un
vétéran du corps des Marines qui a commencé à
concevoir des carabines après qu'il eut démissionné,
et lui demandèrent s'il était intéressé à
créer une arme basée sur leurs recherches. On exigea
de cette nouvelle arme qu'elle devait peser moins de six livres lorsque
chargée, être de calibre .22, être une arme à
tir sélectif et qu'elle devait être capable de pénétrer
un casque d'acier à 500 mètres.
La carabine que les
militaires utilisaient jusqu'à maintenant, la vieille M14, été
une arme encombrante, pesante, de calibre .308 et capable d'un tir sélectif.
Les avantages d'un gros calibre comme le .308, qui sont une plus longue
portée et une plus grande pénétration, n'étaient
pas nécessaires. La carabine a actuellement quelques désavantages
majeurs. Étant donne le lourd projectile de calibre .308,
la carabine, lorsque tirée en mode automatique, avait tellement
de recul que seulement le ou les premiers coups tirés frappaient
la cible. Deuxièmement, un gros calibre signifie que les munitions
elles-mêmes sont relativement lourdes et grosses comparée
à une cartouche de M16, ce qui veut dire que le soldat doit transporter
moins de cartouches. Le poids et l'encombrement de l'arme rend difficile
aux soldats son maniement dans des situations de combat. Malgré
tout, la M14 fut très populaire auprès des soldats étant
donné sa grande fiabilité. De plus, la M14 est toujours
utilisée par les militaires, en quantités limitées.
Parce que les militaires
avaient demandé une cartouche de calibre .22 pouvant pénétrer
un casque d'acier à 500 mètres, Stoner eut besoin d'une cartouche
plus puissante que ce qui était disponible à ce moment.
Stoner demanda à Remington Arms Company d'augmenter la capacité
de leur cartouche de .222 pour tirer un projectile de 55 grains à
3300 pieds à la seconde. Cette nouvelle cartouche rencontra
les critères exigés, et comparée à la cartouche
de .308, elle était plus légère, plus petite et produisait
moins de recul lorsque tirée. Une cartouche plus petite, avec
moins de recul, garde la carabine alignée sur la cible après
avoir tiré. Parce que les munitions sont plus petites et plus
légères, les soldats peuvent transporter beaucoup plus de
cartouches. Le poids léger de la carabine avantage les soldats
simplement par moins de poids à tenir dans leur mains. De
plus, cela rend l'arme plus facile à manipuler, ce qui est probablement
le facteur le plus important. Lorsque Stoner créa la M16,
il emprunta plusieurs caractéristiques d'autres armes différentes,
pour créer la carabine parfaite pour le soldat américain.
Un autre aspect inclus dans le design de Stoner fut la simplicité
de la carabine M16. Il élimina plusieurs pièces mobiles,
pour rendre la carabine facile à manipuler et moins coûteuse
à produire.
Quand l'Armée
commença les premiers tests en mars 1958, la carabine n'était
pas encore entièrement développée. Il y avait
quelques problèmes avec l'arme, mais Stoner les fixa en de courtes
périodes. Le seul problème majeur qui n'a pas été
découvert tout de suite fut que l'Armée dit à ses
soldats que la M16 n'avait pas besoin d'être nettoyée.
Cela aurait été vrai si l'Armée aurait utilisé
les cartouches pour lesquels la M16 était désignée,
mais à la place, l'Armée utilisa une cartouche utilisant
une poudre à grains moins dispendieuse, dont les particules se logeaient
dans le canon et entraînait des malfonctions de l'arme.
La M16 fut issue pour
la première fois aux soldats américains au Vietnam en 1968.
Depuis, elle a été adoptée par une douzaine de forces
militaires et policières à travers le monde. L'Opération
Desert Storm fut une situation par excellence où la M16 fit ses
preuves. Présentement, les militaires discutent pour adopter
une nouvelle carabine en tant qu'arme de service. La M4A1, une variante
de la M16, a un canon plus court et une crosse ajustable. Même
ici, la M4A1 n'est pas une nouvelle arme, seulement une modification de
la carabine M16.
SKS
Calibre |
7,62x39mm |
Poids |
8,5 lb (3,8 kg) |
Longueur |
40,2 po (102,1 cm) |
Canon |
20,5 po (52,1 cm) |
Capacité |
10 coups |
La SKS est une carabine de fabrication russe, mais il existe aussi une
version chinoise. C'est une arme semi-automatique de calibre 7,62x39mm
conçue à l'origine pour tirer 10 cartouches emmagasinées
dans un magasin fixe. Les mires sont ajustables et le canon mesure
20,5 pouces. La sécurité est constituée d'un
levier situé juste au-dessus de la détente et qui, lorsque
activé, bloque entièrement celle-ci.
C'est une arme militaire conçue pour être le plus simple possible
à utiliser et on peut en démonter les principaux composants
en moins d'une minute et ce, en étant seulement équipé
d'un objet pointu ! De plus, à cause de sa simplicité,
le mécanisme est extrêmement fiable, et fonctionne parfaitement
même en présence d'un froid extrême ou d'un environnement
sablonneux.
La cartouche de 7,62x39mm est de puissance moyenne, comparable à
la .30-30 Winchester. C'est la même cartouche que celle tirée
par l'AK-47, une autre arme militaire d'origine russe. Le recul est
minime, ce qui fait de la SKS une arme agréable à tirer.
De plus, étant donné que c'est un calibre militaire, le coût
des munitions est plus que raisonnable, à moins évidemment
d'utiliser des cartouches conçues pour la chasse, beaucoup plus
dispendieuses.
On peut y rajouter des accessoires intéressants tels que :
-
crosse pliante en matière
synthétique;
-
garde-main ventilé
en métal;
-
chargeurs détachables
de grande capacité;
-
etc.
La
crosse pliante s'avère très pratique, du fait qu'elle enlève
environ 10 pouces à la longueur totale de l'arme, lorsque repliée.
Cela donne également à la SKS un look plus "militaire".
Les chargeurs détachables sont également dignes d'intérêt.
La majorité ont une capacité qui varie de 5 à 30 cartouches.
Il y a également des chargeurs de 50 coups mais ceux-là sont
plus rares.
La caractéristique la plus intéressante est sans doute le
fait qu'on peut la modifier pour qu'elle tire en mode automatique : cela
donne une cadence de tir théorique d'environ 600 coups à
la minute, soit 10 à la seconde. C'est ici que les chargeurs
à grande capacité deviennent utiles. Mais inutile de
dire que le fait de modifier une arme pour qu'elle tire en mode automatique
est non seulement illégal, mais en plus extrêmement dangereux,
car l'arme est difficile à contrôler en full auto. Quant
aux chargeurs, la limite légale du nombre de cartouches qu'ils peuvent
contenir varie d'un pays à l'autre. Ici, au Canada, la limite pour
les carabines semi-automatiques à percussion centrale (telle que
la SKS) est de 5 cartouches. Il importe donc à vous de connaître
les lois en vigueur dans votre pays.
Malgré tout, la SKS est une arme des plus agréables à
posséder, que vous vous en serviez pour la chasse, le tir à
la cible ou simplement pour collectionner.
Thompson
Calibre |
.45
ACP |
Poids |
10 lb (4,53 kg) |
Longueur |
33,75 po (85,7 cm) |
Canon |
12,5 po (31,75 cm) |
Capacité |
50 coups |
Cadence |
700 coups/min |
La mitraillette Thompson,
désignée pour les militaires et les forces de l'ordre, fut
aussi offerte aux fermiers pour le contrôle de la vermine, et vendue
dans les quincailleries pour 200 $ US. La Thompson fut équipée
d'un compensateur Cutts, désigné pour réduire la levée
du canon lors de tirs en mode automatique.
Désignée
par John Tagliaferro Thompson (1860-1940) en 1917, la mitraillette Thompson
arriva trop tard pour être en service lors de la Première
Guerre Mondiale. La Thompson tire coup par coup ou entièrement
automatique à partir de son verrou ouvert. Alors que les mitrailleuses
standard dans les forces militaires sont conçues pour tirer des
cartouches de carabine, la petite Thompson est chambrée pour le
calibre .45 ACP. Thompson le considéra comme un sous-calibre
de mitrailleuse.
En 1925, environ seulement
3000 des nouvelles armes "anti-bandits" ont été vendues par
Auto-Ordnance aux forces policières, aux banques et même dans
les ranchs pour protection personnelle. Quelques publicités
d'Auto-Ordnance vont si loin qu'elles décrivent un cowboy américain
mettant de côté son revolver Colt simple action et sa carabine
à levier Winchester au profit de la nouvelle Thompson.
La mitraillette Thompson
est généralement perçue à tort comme l'arme
de choix des gangsters et des criminels. Elle devint associée
au monde criminel lorsque les hommes de main d'Al Capone l'utilisèrent
lors du massacre de la St-Valentin en 1929. Même si chaque
film de gangster montre une mitraillette Thompson, elles ne furent pas
aussi largement distribuées auprès des bandits qu'Hollywood
le laisse croire.
Le public percevait
tellement la Thompson comme instrument de crime que, lors de la Seconde
Guerre Mondiale, l'armée britannique refusa de donner des mitraillettes
Thompson à ses hommes. Plus tard, toutefois, elles devinrent
si populaires auprès des commandos britanniques qu'on la surnomma
"Tommy gun".
Uzi
Calibre |
9mm Parabellum |
Poids |
8,2 lb (3,7 kg) |
Longueur |
18,8 po (47,75 cm) |
Canon |
10,5 po (26,67 cm) |
Capacité |
25 ou 32 coups |
Cadence |
600 coups/min |
Certainement l'un des
mieux connus de tous les pistolets-mitrailleurs modernes, l'Uzi a atteint
un grand succès à la fois envers les militaires et sa version
"civilisée", version semi-automatique seulement. L'Uzi est
compact, facile à maintenir et entièrement fiable, toutes
de bonnes raisons pour faire de l'Uzi un classique en son genre.
Après la fondation
de l'État de l'Israel en 1948, l'armée de la nouvelle nation
réalisa qu'elle était lourdement handicapée par le
manque d'armes modernes. De l'armement efficace (et beaucoup) fut
nécessaire; Israel est situé entre la mer et un tas d'ennemis.
Le major de l'Armée d'Israel Uziel Gal et une équipe de techniciens
arrivèrent avec un design de pistolet-mitrailleur qui, aujourd'hui,
est classé parmi les meilleurs.
Vaguement basé
sur le design Czech Model 23, L'Uzi incorpore un verrou dont l'intérieur
est creux afin de permettre de s'intégrer par-dessus le canon, en
faisant ainsi un design extrêmement compact. Le compartiment
pour le chargeur se situe dans la crosse, rendant l'arme idéale
pour être rechargée rapidement et instinctivement, même
en pleine noirceur. De plus, le centre de gravité de l'Uzi
se situe directement au-dessus de la crosse, rendant le tir à une
main extrêmement facile. L'Uzi tire à partir d'un verrou
ouvert à une cadence de 600 coups à la minute. Il peut
être tiré soit semi-automatique ou entièrement automatique.
L'arme est composée de feuilles d'acier massives estampillées
et d'un plastique résistant à la chaleur.
L'Uzi est la bonne
solution aux problèmes les plus résistants. Il doit
être fabriqué facilement et de manière peu onéreuse
par les industries à Israel. Il doit aussi fonctionner parfaitement
dans un environnement sablonneux et saturé de sel. Il doit
être résistant parce que le pays ne peut se permettre de remplacements.
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de la page
Armes
de chasse
Remington
870
Calibre |
12 |
Poids |
7,5 lb (3,4 kg) |
Longueur |
48,5 po (123,2 cm) |
Canon |
28 po (71,1 cm) |
Capacité |
4 coups |
Peu de fusils de fabrication
américaine sont aussi versatiles que le Remington 870. Ce
fusil à pompe est disponible dans une variété de calibres,
de grandeurs de canons et de versions pour répondre à un
besoin spécifique. Les modèles des forces policières
présentent une crosse pliante et des magasins à grande capacité.
Ces armes offrent une formidable puissance de feu.
Remington a produit
une longue ligne de fusils à pompe. Le prédécesseur
immédiat du 870 fut le Model 31, qui fut produit jusqu'en 1949,
lorsque la compagnie développa un modèle plus facile et moins
dispendieux à fabriquer.
Le nouveau fusil Remington
offre plusieurs caractéristiques. L'ensemble-verrou du 870
est verrouillé à l'extension du canon, ce qui procure un
verrouillage plus sécuritaire en plus des barres d'action doubles
qui permettent un cycle plus doux. Le 870 peut être facilement
démonté pour le nettoyer ou pour effectuer une réparation.
Remington créa
bientôt des variantes du 870 pour rencontrer les exigences des consommateurs.
Le Wingmaster répond aux besoins du chasseur d'oiseaux migrateurs.
Le modèle Deer équipé avec des mires ordinaires permet
aux chasseurs d'aller chasser du gibier plus gros avec des balles rayées.
Les modèles Riot, quelquefois équipés à l'usine
de crosses pliantes, remplissent les exigences des forces policières.
L'avènement
d'étranglements interchangeables permit au 870 de prendre une nouvelle
dimension, puisqu'un canon peut être équipé d'une
variété d'étranglements. Au lieu de remplacer
le canon au complet, seulement un tube vissé au bout du canon a
besoin d'être changé. Pour le tireur compétitif,
Remington offrit même une version spéciale de trap équipée
avec un système d'anti-recul.
Ruger
10/22
Calibre |
.22
LR |
Poids |
5 lb (2,3 kg) |
Longueur |
37,25 po (94,6 cm) |
Canon |
18,5 po (47 cm) |
Capacité |
10 coups |
La Ruger 10/22 est une carabine semi-automatique de calibre .22 à
10 coups (d’où son nom, 10/22) alimentée par un chargeur
rotatif détachable. Cette arme a été introduite
en 1964 par Sturm, Ruger Inc. Il y a plusieurs variations du modèle
10/22 :
-
10/22 RB (Standard) :
c’est le premier modèle à avoir été introduit.
Crosse en noyer américain, fini bleui ou acier inoxydable, canon
standard de 18½ pouces, calibre .22 Long Rifle, mire arrière
pliante, mire avant point d’or.
On
peut facilement constater que les armes Ruger 10/22 sont toutes des variations
du modèle Standard. Seuls quelques éléments
changent, par exemple la crosse pour le modèle International, le
canon pour le modèle Target, etc. Lequel de ces modèles
est le plus populaire ? Le modèle Standard, évidemment,
car ses caractéristiques « standards » conviennent à
la plupart des chasseurs et des tireurs. De plus, le modèle
Standard s’adapte à la plupart des pièces et accessoires
disponibles sur le marché, ce qui n’est pas le cas, par exemple,
du modèle Target dont le canon de large diamètre ne s’adapte
pas à toutes les crosses pliantes. Le modèle Standard
est également le moins cher, ce qui contribue sûrement à
sa popularité croissante. Le modèle Target, par contre,
se vend à plus de 500 $.
Points forts
Comme n’importe quelle arme à feu, la carabine 10/22 a ses points forts et ses points
faibles. Commençons par ses points forts sans plus tarder.
Arme très
fiable
La Ruger 10/22 a la réputation d’être l’une des meilleures
armes semi-automatique de calibre .22 au monde. Cela est dû
en grande partie à son mécanisme simple constitué
de très peu de pièces et à son chargeur rotatif à
conception unique breveté de Ruger.
Modèle très
populaire
Étant donné que c’est une arme considérée par
plusieurs comme étant très fiable, on peut donc en déduire
qu’elle est très populaire. La Ruger 10/22 est utilisée
partout dans le monde par des chasseurs, des tireurs et même dans
des compétitions. Cette popularité est la cause de
son troisième point fort.
Vaste choix de pièces
et d’accessoires
Lorsqu’on achète quelque chose de populaire, comme un certain modèle
de voiture par exemple, on est certain d’avoir accès à une
foule de pièces et d’accessoires reliés à ce produit.
C’est le cas de la Ruger 10/22. Tout ce qu’on peut mettre sur une
carabine (cache-flammes, crosse pliante, etc.), on peut le mettre sur la
Ruger. Même ce à quoi vous ne pensez pas : kit de conversion
pour mode automatique, silencieux, etc. ! De plus, avec la 10/22,
on peut ajouter la plupart de ces accessoires soi-même, sans avoir
besoin d’aller chez l’armurier. Bien sûr, certaines pièces,
comme le canon, nécessitent une installation faite par un professionnel.
Rien qu’en ajoutant des pièces et accessoires, on peut facilement
se monter une arme valant plus de 1 500 $. Évidemment, à
ce prix, l’arme est de beaucoup supérieure au modèle Target.
La différence entre une pièce et un accessoire, c’est qu’une
pièce sert au fonctionnement général de la carabine,
tandis qu’un accessoire ne fait qu’en améliorer la manipulation
ou l’esthétique. Exemple de pièces : percuteur au titane,
chargeur, etc. Exemple d’accessoires : crosse pliante, cache-flammes.
En d’autres mots, une pièce est utile tandis qu’un accessoire ne
l’est pas.
Points faibles
Voici
les défauts de la Ruger 10/22 standard..
Les mires
Une arme à feu est aussi précise que les mires qui y sont
installées. Or, la mire arrière de la Ruger est très
petite et il s’avère difficile d’être précis avec cette
arme. Si l’on veut absolument augmenter notre précision avec
celle-ci, deux choix s’offrent à nous : soit on remplace les mires,
soit on installe un télescope ou une visée à point
rouge. La deuxième option peut s’avérer dispendieuse,
selon la qualité de la lunette, à moins que vous ne vouliez
absolument en avoir une. Le moins dispendieux serait donc de changer
les mires. Celles disponibles pour la Ruger sont décrites
plus en détail dans la section Accessoires.
Le bouton du chargeur
C’est, je crois, le pire défaut de la 10/22 (après les mires,
bien entendu). Le bouton de déverrouillage du chargeur est
situé juste à côté de celui-ci : il ne dépasse
pas de sous l’arme et la seule façon d’appuyer dessus est de regarder
où il se trouve. De plus, ce bouton requiert une certaine
pression et, une fois qu’on a appuyé dessus, le chargeur refuse
de tomber car notre index est situé directement en-dessous.
Donc, c’est l’enfer total. La seule option possible est donc d’acheter
un bouton de chargeur qui dépasse légèrement sous
la carabine.
La détente
Un autre point essentiel à la précision est la pression que
l’on exerce sur la détente : si elle est trop forte, on tremble
encore plus que d’habitude et la précision, il n’y en a plus.
Mais, évidemment, cela dépend de chaque personne : si quelqu’un
trouve que la pression est correcte, alors tant mieux pour elle.
Si un autre juge qu’elle est trop forte, ce qui est le cas de 90 % des
propriétaires de 10/22, on peut corriger ce défaut en envoyant
l’arme chez l’armurier qui va adoucir la détente en polissant quelques
pièces, ou encore en achetant et en remplaçant nous-mêmes
ces quelques pièces légèrement modifiées à
l’avance.
La culasse
Généralement, lorsqu’on tire avec une arme à feu semi-automatique,
la culasse reste ouverte après le dernier coup. Ceci est très
pratique car cela accélère le chargement après avoir
inséré un nouveau chargeur. De plus, une culasse restée
ouverte nous indique qu’il ne reste plus de cartouches dans le chargeur.
Une culasse qui reste fermée après la dernière cartouche
tirée ralentit donc le processus de chargement. Cela peut
également endommager le percuteur car une personne qui ne compte
pas ses coups ne sait pas combien de cartouches il lui reste étant
donné que la culasse ne reste pas ouverte. Cette personne
presse donc la détente sur une chambre vide, croyant qu’il lui reste
quelques cartouches à tirer. Le fait de tirer à vide
est particulièrement dommageable pour une arme à percussion
latérale car le percuteur, au lieu de frapper l’amorce de la cartouche,
vient s’écraser sur le rebord du canon.
Toutefois, sur la Ruger 10/22, il y a un levier qui, lorsque pressé,
maintient la culasse en position ouverte. Pour la refermer, on appuie
de nouveau sur ce levier. Pas très pratique, surtout lorsqu’on
est pressé. Pour corriger une partie de ce problème,
on peut se procurer une pièce de rechange appelée levier
de fermeture automatique, décrite en détail dans la section
ci-dessous.
Accessoires
Dans cette section, les pièces et les accessoires disponibles pour
la Ruger 10/22 sont décrites de façon générale.
Évidemment, ceci n’est pas la liste complète de tout ce qu’on
peut acheter car elle est interminable et ne cesse de s’accroître.
Les canons
-
Canons de compétition
de 20 pouces : pour remplacer un canon défectueux ou pour convertir
une carabine standard. Disponibles en fini bleui ou en acier inoxydable,
compensés ou non. Un canon compensé comporte des trous
sur le dessus à l’avant afin de l’empêcher de lever lorsqu’on
tire : utile dans les compétitions, à part de ça,
un canon compensé ne sert pas à grand chose car un canon
de calibre .22 ne lève presque pas quand on tire.
Les crosses
-
Crosse pliante : la partie
où l’on appuie la joue se plie sur le côté pour rendre
l’arme plus courte. La poignée pistolet donne une apparence
« méchante » à l’arme. Il y a une variété
de crosses pliantes : l’extension peut être en acier inoxydable,
se plier sur le dessus, sur le côté, etc.
Les mires
-
Mires à fibre optique.
Plus grosses que les originales, elles comportent trois points brillants
qui aident à la rapidité, au pointage et au tir lorsque la
lumière ambiante est faible. Peuvent demander l’aide d’un
armurier.
-
Mires de compétition.
La mire arrière se monte directement sur le châssis, là
où on installe les montures de lunette de visée. On
peut conserver la mire avant originale. Ce type de mire permet une
acquisition rapide de la cible car l’œil n’a pas à aligner les mires
avant et arrière. La mire arrière n’est qu’un anneau
dont l’œil regarde au travers. Elle est située près
de l’œil : celui-ci ne la voit pas tellement elle est grosse et il n’a
qu’à aligner la mire avant directement sur la cible et le tour est
joué !
En
cas où on voudrait installer une lunette de visée, quelle
qu’elle soit, il n’est pas conseillé d’utiliser la monture fournie
avec l’arme : on suggère plutôt l’utilisation d’une monture
de type Weaver qui offre plus de prise aux anneaux de la lunette de visée.
Il n’est pas non plus conseillé d’y installer un télescope
à 50 $…
Les pièces
Nous voici dans la section la plus longue, car il y a beaucoup de pièces
disponibles pour la Ruger 10/22. Je ne vais nommer que les principales.
-
Tige d’arrêt du
verrou : lorsqu’on tire avec une Ruger 10/22, la culasse vient frapper
violemment la tige d’arrêt du verrou, qui empêche celui-ci
d’aller au-delà d’une certaine distance. À la longue,
cette tige en métal, insérée dans deux trous du châssis,
provoque l’agrandissement de ces trous et cause des vibrations dans tout
le mécanisme au complet. Cela peut même affecter le
télescope, si vous en avez un. Celui-ci contient des pièces
fragiles qui peuvent se détériorer sous l’effet des vibrations
prolongées. Pour éviter tout cela, on n’a qu’à
remplacer la tige en métal par une en plastique spécialement
conçue; celle-ci élimine pratiquement toutes les vibrations
et protège notre investissement… Environ 10$.
-
Percuteur au titane :
plus léger et plus solide, il réduit les risques de malfonctions
normalement reliées aux armes à percussion annulaire.
Environ 50 $. Pour un percuteur, c’est très cher, mais étant
donné qu’il est fabriqué de titane, un métal rare
et plus résistant que l’acier, ça se comprend.
-
Chargeurs : du chargeur
original à 10 coups en passant par les « bananes » à
25 coups et le « drum » de 50 coups, ce n’est pas le choix
qui manque. En ce qui concerne les chargeurs de 25 coups, deux choix
vous sont offerts : les « Hot Lips » et les « Steel Lips
». Le chargeur Hot Lips a les lèvres de chargement en
plastique, tandis que le Steel Lips les a en acier inoxydable. L’idéal
est d’acheter un chargeur « Steel Lips » car les lèvres
en plastique peuvent se déformer au bout d’un certain temps.
Il serait assez risqué de spécifier un prix pour les chargeurs,
car le prix peut doubler d’un endroit à l’autre.
-
Cache-flammes : ne font
qu’agrémenter l’apparence de la carabine en la rendant plus «
militaire ». La plupart des cache-flammes disponibles pour
la Ruger s’installent soi-même, à condition de percer un petit
trou à la surface du canon pour s’assurer que la vis du cache-flamme
ait suffisamment de prise pour ne pas se détacher.
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Armes
de poing
Beretta
92
Calibre |
9mm Parabellum |
Poids |
2,15 lb (974 g) |
Longueur |
8,5 po (21,6 cm) |
Canon |
4,9 po (12,4 cm) |
Capacité |
15 coups |
Le Beretta M9/92F,
l'un des pistolets double action les plus populaires au monde pour le militaire
et le civil, évolua à partir des précédents
designs de pistolets semi-automatiques, incluant le modèle 1934.
Suivant le conflit
au Vietnam, les militaires américains commencèrent à
évaluer le besoin pour un seul pistolet militaire afin de remplacer
les stocks de vieux revolvers calibre .38 ainsi que des pistolets calibre
.45. Ils désignèrent un pistolet 9mm semi-automatique
pour permettre la compatibilité avec les autres forces de l'Organisation
du Traité Nord Atlantique, qui utilisaient déjà cette
cartouche dans leurs pistolets et mitraillettes. Les critères
incluent : tir en double action, calibre de 9mm Parabellum, opération
ambidextre et chargeur à grande capacité. Des pistolets
provenant de différents fabricants d'armes furent testés
intensivement.
Un modèle transitoire,
le 92SB-F, qui inclue une sécurité de percuteur, fut adopté
en 1985 en tant que pistolet standard des Forces Armées américaines.
Il fut désigné par les militaires comme étant le pistolet
M9 ou PDW (Personal Defense Weapon) avec des exemples initiaux importés
d'Italie pour ce contrat avec le modèle 92.
Le Beretta 92F est
un pistolet semi-automatique double action. Le premier coup peut
être tiré à partir d'un chien non armé par une
pression sur la détente. Les coups suivants sont tirés
en simple action. Le chien est réarmé automatiquement
par le cycle de la glissière ou, en utilisant la sécurité
ambidextre, il peut être rabaissé pour retourner en mode double
action. Les chargeurs à très grande capacité
pouvant contenir vingt cartouches ou plus peuvent être utilisés.
Le pistolet Beretta
inscrivit un grand nombre de "premières" pour un pistolet standard
de l'Armée américaine en service actif dans les Forces de
l'Air, l'Armée, la Garde Côtière, les Corps de la Marine
et la Navy; le premier pistolet 9mm Parabellum, le premier pistolet avec
un châssis en aluminium et le premier pistolet double action.
Browning High Power

Calibre |
9mm Para, 7,65mm et .40 S&W |
Poids |
885 g (1,95 lb) |
Longueur |
7,9 po (20 cm) |
Canon |
4,6 po (11,8 cm) |
Capacité |
13 coups (10 en .40 S&W) |
Initialement, le pistolet High Power fut conçu par John M.Browning
en 1925 et breveté aux États-Unis en 1927, peu après le décès de
Browning. Le design fut acquis par la compagnie d'état belge FN
Herstal et amélioré par le designer de FN, Dieudonné Saive. Le
pistolet résultant fut entreposé jusqu'en 1935, où l'armée belge fut
prête à adopter un nouveau pistolet de service. Le HP a été offert
pour des essais, et gagna, et a été adopté en tant que pistolet
modèle 1935. Peu de temps après, il fut aussi adopté par la police
belge et par plusieurs autres pays, dont l'Angleterre, le Canada,
l'Australie, etc. Le High Power est la seule arme de poing qui a
servi pour les deux côtés pendant la Deuxième Guerre Mondiale;
l'Allemagne utilisait des HP fabriqués en Belgique, alors que les
Alliés utilisaient des HP manufacturés principalement au Canada par
la compagnie Inglis. Le HP continua son service pendant le 21e
siècle avec l'armée et la police belge, l'armée britannique et
plusieurs autres forces armées et agences de police, devenant le
deuxième pistolet de service utilisé le plus longtemps, après
l'autre fameux design de Browning, le Colt 1911.
Techniquement, le pistolet High Power, aussi connu sous le nom de
Browning HP 35, GP 35 ou modèle 1935, est un pistolet opéré par la
force du recul, à culasse verrouillée. La détente est simple
action, avec un chien externe. Les HP originaux étaient munis d'une
sécurité intégrée au châssis sur le côté gauche de celui-ci, qui
verrouillait à la fois la glissière et la gâchette. Les nouvelles
versions, depuis le Mark II, avaient aussi des leviers de sécurité
ambidextres, qui sont aussi plus faciles à manipuler. Les HP
originaux étaient disponibles avec deux types de mires : fixes, et
avec l'arrière ajustable pour des distances de 50 à 500 mètres. Le
HP est le premier pistolet militaire à avoir des chargeurs de haute
capacité pour 13 cartouches, plus une dans la chambre.
Les récentes
versions, telles que le Mk II et le plus récent MK III (aussi vendu
sous le nom de HP-SA avec une sécurité de percuteur additionnelle),
sont équipées de mires modernes de combat fixes et des panneaux de
crosse en polymère. Les versions commerciales peuvent offrir
différentes options de mires et de finitions. La dernière addition
à la famille du High Power est une variation chambrée en .40 S&W.
Elle a une glissière redessinée et renforcée pour accommoder la
cartouche plus puissante, et un chargeur d'une capacité de 10 coups.
Dans les
années 1980, FN a aussi développé une version du HP avec une détente
double action, qui fut nommée HP-DA. Elle est toujours fabriquée,
mais n'a pas autant séduit le marché que ses prédécesseurs.
Des copies
et clones du HP sont toujours fabriquées à travers le monde, comme
le FEG 9 et l'Arcus.
Colt
Detective Special
Calibre |
.38
Special |
Poids |
1,3 lb (589 g) |
Longueur |
7,1 po (18 cm) |
Canon |
2 po (5,1 cm) |
Capacité |
6 coups |
Introduit en 1926,
ce revolver compact fut une version à canon court du précédent
Colt Police Positive Special. Bientôt, il devint l'arme préférée
des détectives en civils, qu'ils soient réels ou au cinéma.
Les ancêtres
du Colt Detective Special remontent loin en arrière jusqu'au modèle
New Police, qui fut développé en 1896 spécifiquement
pour l'usage du Police Department.
En 1905, le New Police
fut seulement disponible dans le calibre .32. Alors, Colt rechambra
le New Police pour la cartouche plus puissante de Colt .38 New Police,
une cartouche identique au .38 S&W, et le revolver fut nommé
le Police Positive. Celui-ci a été nommé ainsi
à cause d'une nouvelle caractéristique : une barrure positive
qui empêchait le chien et son percuteur d'atteindre la cartouche
sauf lorsque la détente était pressée entièrement
vers l'arrière. En 1907, Colt allongea le châssis et
le barillet du Positive Special d'environ un quart de pouce pour pouvoir
tirer la cartouche encore plus puissante de .38 Special. Cette version
fut connue en tant que Police Positive Special. En 1926, Colt réalisa
qu'il y avait un marché de plus en plus grandissant auprès
des agents de police en civil pour des revolvers puissants à canon
court. Colt offra le Police Positive Special avec un canon de 2 pouces
et un an plus tard le catalogua officiellement sous le nom de Detective
Special.
Un problème
avec le Detective Special en tant que revolver de poche était la
tendance du chien à s'accrocher dans les vêtements alors que
l'arme était dégainée. Un chien offrant un dessus
lisse résolut rapidement ce problème.
De plus, Theodore Roosevelt
reçut un revolver New Police avec le numéro de série
1 lorsqu'il fut à la tête du New York City Police Department
!
Colt Python

Calibre |
.357 Magnum |
Poids |
1100 g avec canon 4 po (2,4 lb) |
Longueur |
9,4 po avec canon 4 po (24 cm) |
Canon |
2.5, 4 6 ou 8 po (6.4, 10.2, 15.3 ou 20.3
cm) |
Capacité |
6 coups |
Le revolver Python fut
introduit par la compagnie Colt en 1955. Il était offert avec
différentes grandeurs de canons; pour l'autodéfense (2,5 et 4
pouces), pour le service (4 et 6 pouces), et la chasse et le tir à
la cible (variantes de 4 et 8 pouces). Les premiers Pythons,
spécialement ceux sans les lettres dans les numéros de série
(fabriqués de 1955 jusqu'au milieu des années 1960), étaient des
armes très précises, souvent comparées au Manurhin MR-73 ou au SIG
P210. Il y a quelques temps, Colt discontinua le Python en faveur
du plus récent King Cobra, mais le Python reste probablement
disponible via l'atelier sur mesure de Colt.
Tous les Python étaient des
revolvers double action, avec le barillet basculant. Les mires :
avant fixe avec un insert en polymère, arrière avec lame détachable
et vis d'ajustement pour la dérive et l'élévation. Le canon est
vissé dans le châssis et présente une bande de ventilation sur le
dessus, ainsi qu'un logement pleine grandeur pour la tige de
l'extracteur. La sécurité interne consiste en une barre de
transfert brevetée par Colt et le verrouillage du barillet (le
barillet est fixe lorsque le chien est armé).
Colt
1911
Calibre |
.45 ACP |
Poids |
2,4 lb (1087 g) |
Longueur |
8,5 po (21,6 cm) |
Canon |
5 po (12,7 cm) |
Capacité |
7 coups |
Le Government Model
.45 a été adopté par les forces armées américaines,
dans sa forme présente, en 1911. En dépit de l'adoption
du pistolet Beretta M-9 dans les années 1980, le vieux pistolet
continue d'être l'arme de service de beaucoup d'unités à
l'intérieur de la structure des forces armées.
Près de 90 ans
de service continu est un record dont aucune autre arme de poing militaire
n'a pu battre. Il a joui de la même réputation internationale
que le Luger, ayant été vendu ou licencié pour production
en Angleterre, Norvège, Russie, Allemagne, Argentine et ailleurs.
Des millions de pistolets
modèle Government sont en circulation, la plupart chambrés
pour la cartouche de .45 ACP, mais d'autres calibres tels que le 9mm Parabellum,
.38 Special, 10mm ou encore le faible .22 LR ont été commercialisés,
avec plus ou moins de succès. Les fabricants des clones du
1911 en ont régulièrement fabriqué de calibre .40
S&W, et a même été offert dans ce calibre par Colt
lui-même.
Le modèle Government
a été accusé de plusieurs défauts : plusieurs
de ceux-là furent justifiés, mais en tant que pistolet de
combat militaire, il a une réputation que personne d'autre ne seconde.
Des versions civiles et militaires non modifiées semblent tenir
le coup, aussi longtemps que des munitions répondant aux spécifications
militaires sont utilisées. Bien sûr, la précision
n'est pas toujours la meilleure, mais aussi longtemps qu'il peut rester
sur la cible à des distances de 25 verges, on peut dire qu'il remplit
bien son usage militaire.
Ce n'est pas dire que
ce n'est pas un pistolet précis. Des variantes comme les pistolets
modèle National Match et les plus récents Gold Cup produisent
de très bons résultats sur des cibles en papier. Des
pistolets sur mesure basés sur le modèle Government, tirés
à partir d'un appui solide, tirent des groupes de la taille de l'anneau
X sur des cibles placées à 50 verges avec des munitions compatibles.
Beaucoup de tireurs
trouvent le modèle Government difficile à maîtriser,
mais une fois qu'ils l'ont fait, la plupart ne jurent que par eux, au lieu
de jurer à cause d'eux.
CZ-75

Calibre |
9mm Para, 9x21mm et .40 S&W |
Poids |
1000 g (2,2 lb) |
Longueur |
8,1 po (20,6 cm) |
Canon |
4,7 po (12 cm) |
Capacité |
16 coups (12 en .40 S&W) |
À venir...
Desert
Eagle
Calibre |
.50
Action Express |
Poids |
4,1 lb (1857 g) |
Longueur |
10,6 po (26,9 cm) |
Canon |
6,3 po (16 cm) |
Capacité |
7 coups |
De conception américaine,
le Desert Eagle a été développé en Israel par
IMI (Israel Military Industries) dans les années 1980. Les
premiers Desert Eagles ont été fabriqués en Israel
et ont commencé à apparaître sur les tablettes des
magasins américains autour de 1985. En 1992, n'étant
pas capable de remplir la demande, Magnum Research commença à
assembler des parties de l'arme aux États-Unis et travaille présentement
à assembler complètement et possiblement à les fabriquer
entièrement aux USA.
Étant donné
que IMI est mieux connu pour sa série de pistolets-mitrailleurs
Uzi et les armes d'assaut Galil, ce n'est pas surprenant que le Desert
Eagle s'écarte complètement des designs courants du pistolet
semi-automatique, même si l'extérieur est semblable.
Certains éléments de base restent les mêmes : bouton
de déverrouillage du chargeur sur le côté de la crosse,
bouton de fermeture de la glissière sur le côté gauche
du châssis, sécurité de glissière activée
par le pouce, etc.
Les choses à
l'intérieur sont différentes. Le pistolet est actionné
par les gaz avec un système qui ressemble plus à celui d'une
carabine qu'à un système de recul de la glissière
à action retardée qu'on retrouve communément sur les
armes de poing semi-automatiques. Le système des gaz emploie
un canon fixe qui reste en position sur le châssis lors du tir, avec
les gaz arrivant d'un trou situé juste au-dessus de la chambre pour
opérer un verrou rotatif à trois têtes de verrouillage
qui se déplace avec l'ensemble de la glissière. Le
canon fixe donne à l'arme beaucoup de précision potentielle,
un potentiel réalisé avec la plupart de ces pistolets lorsque
tirés avec des munitions de qualité.
En addition aux calibre
.357 Magnum, .41 Action Express, .41 et .44 Magnum, le Desert Eagle est
aussi chambré pour le .50 AE. Le .50 AE utilise une cartouche
mesurant .514 pouce, le même diamètre qu'un bourrelet d'une
cartouche de .44 Magnum. Cela rend pratique la création d'une
cartouche avec un projectile d'un diamètre de .50 pouce, sans nécessiter
la production d'un nouvel ensemble glissière ou d'un verrou.
Le même ensemble glissière créé pour le .44
Magnum va donc parfaitement avec le .50 AE. Tout ce qui a changé
pour celui-ci est le canon et quelques autres pièces.
Alors que le recul
d'une cartouche comme celle de la .50 AE peut être énorme,
le poids et le système des gaz du Desert Eagle réduit de
beaucoup ce recul, le rendant beaucoup moins évident qu'avec un
revolver de calibre .44 Magnum. Le bruit et le flash du calibre .50
est aussi extrême : pour cette raison, il est mieux employé
avec un canon plus long, quoique celui-ci soit en option.
Contrairement à
la plupart des autres Desert Eagles, le modèle de calibre .50 AE
a un canon avec une monture de télescope intégrée.
Il y a présentement trois grandeurs de canon pour les calibres disponibles
: 6, 10 et 14 pouces. Les modèles précédents
étaient disponibles avec un canon de 8 pouces, mais cette longueur
a été discontinuée depuis. Des canons avec des
compensateurs Mag-na-port sont aussi disponibles pour couper encore plus
le recul.
Lorsque les différentes
plaquettes de crosse, grandeurs de canon et calibres disponibles sont pris
en considération, il y a environ 5 000 configurations possibles
de ce pistolet directement à l'usine, sans aucune modification effectuée
par un armurier ou le propriétaire autres que le changement de canon,
de mires, etc. Tandis que cela fait le cauchemar des collectionneurs,
ils sont idéals pour ceux voulant un pistolet "sur mesure" sans
l'étiquette de prix élevée normalement associée
à ceux-ci.
Glock
17
Calibre |
9mm Parabellum |
Poids |
1,4 lb (634 g) |
Longueur |
7,3 po (18,5 cm) |
Canon |
4,5 po (11,43) |
Capacité |
17 coups |
Le pistolet semi-automatique
Glock 17 de calibre 9mm est équipé d'un chargeur de 17 coups
et d'un nouveau châssis en polymère. Alors fabriqué
pour les militaires et les forces de l'ordre, le Glock 17 est un favori
pour la protection personnelle, en partie due à sa grande capacité
de chargeur et à son nouveau système de détente "sécuritaire".
Développé
par l'inventeur autrichien Gaston Glock en 1986, le Glock 17 9mm fut référé
rapidement en tant que "pistolet en plastique". Il devint le centre
d'attention des médias parce qu'il fut proclamé qu'il pouvait
être utilisé par les terroristes étant donné
qu'il était prétendument "indétectable" par les rayons
X des aéroports (ceci est entièrement faux).
Tout sensationnalisme
mis à part, le Glock constitue un pas important dans la conception
des armes à feu. Alors que l'utilisation de la technologie
des polymères ne commença pas avec le Glock, ce fut ce dernier
qui amena ce matériel en évidence dans l'industrie des armes
à feu.
Le Glock 17 est actuellement
fabriqué de métal à 87% et ne peut pas passer
à travers une machine à rayons X attentivement surveillée
par du personnel. Aucun groupe terroriste n'a choisi le pistolet Glock
en tant qu'arme de service, alors que les forces armées de l'Autriche,
la Norvège et la Suisse ont officiellement adopté cette arme.
Il fut aussi adopté par plusieurs départements de police
incluant Washington D.C. et Detroit et au total plus de 3500 agences fédérales,
d'état ou locales ont autorisé le Glock pour un usage de
service. Une raison pour la popularité croissante du Glock
par les forces de l'ordre peut être le faible nombre de pièces
le composant : seulement 35 composants. Pour les exigences des forces
policières sur la pression de la détente, l'usine Glock produit
des ressorts plus solides pour permettre aux agences une pression sur la
détente qui se compare aux traditionnels revolvers double action.
Initialement offert
en 9mm, les pistolets Glock sont aussi présentement disponibles
en .357 SIG, .40 S&W, .45 ACP et 10mm Auto.
Le pistolet en polymère
Glock est l'un des seuls pistolets semi-automatiques qui ont eu à
rencontrer récemment des exigences particulières mais appropriées
pour des tests militaires. En évaluation par la Marine américaine,
un ensemble de percussion modifié a été fabriqué
afin de permettre au Glock de tirer sous l'eau.
Heckler
& Koch P7
Calibre |
9mm Parabellum |
Poids |
1,7 lb (770 g) |
Longueur |
6,7 po (17 cm) |
Canon |
4,13 po (10,5 po) |
Capacité |
8 coups |
Qu'est-ce qu'un H&K P7, qu'est-ce qui le rend si spécial
(ou du moins différent) ? Commençons avec celui qui
l'a fabriqué : Heckler & Koch, GmbH d'Oberndorf, en Allemagne.
Établis en hiver 1949-50, H&K célèbre son 50e
anniversaire en l'an 2000. Beaucoup de ce qui suit provient de leur
littérature.
Système d'armement à pédale
La caractéristique la plus unique est le système
d'armement à pédale. L'unique levier d'armement permet
au P7 d'être transporté sécuritairement avec une cartouche
dans la chambre, tout en le rendant prêt à tirer simplement
par la pression des doigts autour de la crosse. Le relâchement
de ce levier désarme le P7 immédiatement et le rend complètement
sécuritaire. Ce levier sert aussi de levier de fermeture de
glissière.
Ce système de tir innovateur signifie que le P7
a une détente en simple action uniforme pour tous les coups tirés.
Contrairement aux pistolets conventionnels à double action, il n'y
a pas de changement critique entre la pression sur la détente du
premier et du deuxième coup. Et tous les pistolets P7 sont
complètement ambidextres.
Système des gaz
Le système des
gaz du P7 retarde le mouvement de la glissière qui recule lors du
tir, et élimine le besoin d'un système de verrouillage conventionnel,
d'une glissière massive ou d'une tige et d'un ressort de recul.
La mince glissière contribue au centre de gravité équilibré
et au format compact du P7. Avec sa chambre flûtée,
le P7 va extraire et éjecter une douille vide même si l'extracteur
est manquant. L'extracteur, qui sert aussi d'indicateur de chambre
chargée, aide seulement à produire une extraction douce et
uniforme.
Construction et design
Le châssis et
la glissière sont faits d'acier forgé de haut niveau.
La mince glissière contribue à garder la masse reculante
aussi petite que possible. Un canon fixe et polygonal forgé
à froid assure une précision et une durée de vie augmentée.
Combiné avec un angle de poignée optimal de 110 degrés,
le résultat est un pistolet compact, fiable et à faible recul
parfaitement adapté aux besoins civils, militaires et aux forces
de l'ordre.
Les variantes
Trois variantes du
pistolet P7 sont présentement (couramment) disponibles. Le
P7M8 et le P7PSP sont de calibre 9mm et utilisant un chargeur de 8 coups.
Essentiellement le même que le P7M8, le P7PSP a un plus petit pontet
et un bouton de déverrouillage du chargeur à l'européenne
dans le bas du châssis. Le P7M13 est semblable au P7M8, mais
est alimenté par un chargeur de 13 coups. Le M13 est disponible
seulement aux forces de l'ordre et aux militaires.
Heckler
& Koch USP
Calibre |
9mm Parabellum |
Poids |
1,7 lb (770 g) |
Longueur |
7,6 po (19,3 cm) |
Canon |
4,25 po (10,8 cm) |
Capacité |
15 coups |
Lorsque Heckler &
Koch introduisit le USP en 1993, cela marqua la première fois où
HK choisit d'incorporer plusieurs éléments de designs d'armes
de poing traditionnels en un seul de ses pistolets. Le design unique
d'armement et de système des gaz du P7 et le double action VP70Z
sont qualifiés de designs innovateurs.
Ce n'est donc pas une
surprise que HK se tourne vers un certain nombre de pistolets du présent
et du passé ayant eu un certain succès, pour trouver de l'inspiration
dans le développement du USP. Le design de John Browning pour
le modèle Government est l'un des pistolets ayant eu le plus de
succès jusqu'à maintenant. Ses avantages sont très
bien connus : fiabilité, précision et bonne puissance d'arrêt.
Beaucoup de pistolets prétendent avoir toutes ces vertus mais très
peu les combinent aussi bien que le 1911. La part des américains
lors du design du USP fut considérable. Les contrôles
et plusieurs des caractéristiques du pistolet furent directement
influencés par les favoris américains tels que le 1911.
Et tout comme le 1911, le USP peut être sécuritairement transporté
"armé et verrouillé".
Le USP .45 fut développé
dans l'ombre du travail de HK sur le Special Operations Pistol (connu officiellement
en tant que Mark 3, Modèle 0), le pistolet de calibre .45 ACP conçu
pour les Opérations Spéciales américaines.
Smith and Wesson 29
Calibre |
.44
Magnum |
Poids |
3,1 lb (1404 g) |
Longueur |
13,8 po (35 cm) |
Canon |
8,35 po (21,2 cm) |
Capacité |
6 coups |
Fort en recul, le revolver
modèle 29 règne toujours en tant que roi des revolvers magnums
Smith & Wesson. La cartouche de .44 Magnum utilisée dans
le modèle 29 est la version allongée de la vénérable
cartouche de .44 Special pour une capacité de poudre accrue.
Dans le revolver modèle 29, la capacité supplémentaire
se transforme en une plus grande vélocité initiale.
En 1955, suite à
la pression faite par Elmer Keith et autres tireurs de canons à
mai, Remington introduisit la cartouche de .44 Magnum. Peu après,
Smith and Wesson introduisit un revolver double action à grosse
carcasse capable de tirer cette cartouche. Une fois considéré
"le plus puissant revolver au monde", le modèle 29 peut produire
un fort recul et un fort bruit lorsque utilisé avec des cartouches
commerciales ou des recharges sur mesure. Même aujourd'hui,
ce revolver magnum de Smith and Wesson est toujours un favori des chasseurs
à l'arme de poing et des tireurs compétitifs aux silhouettes
métalliques.
Comme le .357 Magnum,
la cartouche de .44 Magnum a une douille allongée pour une capacité
de poudre accrue. La cartouche de .44 Magnum est basée sur
celle du .44 Special, introduit en 1907. La nouvelle douille a été
fabriquée 1/10e de pouce plus long pour être certain que la
nouvelle cartouche ne soit pas utilisée dans une arme de calibre
.44 Special. Les rechargeurs peuvent utiliser cet espace supplémentaire
pour expérimenter différentes combinaisons de poudre et de
projectiles qui procurent une meilleure précision.
Dans plusieurs états
des É-U, la cartouche de .44 Magnum et le S&W modèle
29 sont reconnus comme étant compatibles pour la chasse au moyen
et au gros gibier. En Alaska, où le .44 Magnum est devenue
l'arme de poing de plusieurs sportifs extérieurs, le modèle
29 est le revolver double action qui se vend le mieux. Le modèle
29 demeure un des revolvers double action les plus populaires de Smith
and Wesson, avec plusieurs variantes disponibles en acier inoxydable ou
adaptée pour des mires télescopiques.
Le modèle 29
est l'arme de poing associée à "l'Inspecteur Harry".
Toutefois, plusieurs des revolvers utilisés dans les tournages furent des
.41 Magnum. Les maisons de production ne pouvaient pas obtenir suffisamment
de revolvers .44 Magnum et de cartouches à blanc et le semblable
.41 a été utilisé pour sa ressemblance en terme de
"grosseur" de calibre.
Smith
& Wesson 422
Calibre |
.22 LR |
Poids |
1,4 lb (634 g) |
Longueur |
9 po (22,9 cm) |
Canon |
6 po (15 cm) |
Capacité |
10 coups |
C'est un pistolet spécialement désigné pour le tir
à la cible, fonctionnant de manière semi-automatique et étant
alimenté par un chargeur pouvant contenir 10 cartouches de calibre
.22 Long Rifle. Le 422 a un canon de 6 pouces et est pourvu d'une
mire avant fixe et d'une mire arrière entièrement ajustable.
Le bouton de déverrouillage du chargeur est situé à
un endroit plutôt inhabituel, à mi-chemin entre l'arrière
du pontet et le bas de la crosse. La glissière reste ouverte
après le dernier coup tiré et on peut la refermer soit en
appuyant sur le levier de fermeture situé sur le côté
gauche de la glissière, soit en tirant légèrement
celle-ci vers l'arrière et en la relâchant.
La caractéristique la plus inusitée est sans doute la position
du canon. Habituellement, sur un pistolet semi-automatique conventionnel
(comme le Glock 17 ou le Beretta 92), le canon est situé au-dessus
de la tige de recul. Sur le S&W 422, c'est l'inverse : le canon
est situé en dessous de la tige de recul. Vu de côté,
il a l'air d'une arme ordinaire, mais si on regarde à l'avant pour
la première fois, on est surpris de constater que là où
il devrait y avoir la bouche du canon, il n'y a rien !
Habituellement, avec une arme semi-automatique de calibre .22, on s'attend
à de fréquentes malfonctions. Mais, heureusement, cela
ne semble pas être le cas du 422. Le mien a plus de 2500 cartouches
de tirées et je n'ai noté aucun type quelconque de malfonctions.
Il m'a l'air aussi fiable, sinon plus, que la carabine Ruger 10/22.
Malheureusement, il semble qu'il n'y ait aucun accessoire présentement
disponible sur le marché pour ce modèle d'arme. Détente
ajustable, autre type de mires, rien de tout cela ne semble exister pour
le 422.
De plus, ce pistolet est comme tous les autres Smith & Wesson : il
faut absolument que le chargeur soit présent dans l'arme pour que
celle-ci puisse tirer. Cela peut s'avérer désagréable
si vous avez oublié vos chargeurs à la maison et que vous
désiriez quand même tirer en chargeant une cartouche manuellement
à chaque fois.
Malgré le fait que c'est un modèle discontinué, le
prix d'achat relativement bas et sa fiabilité excellente en font
une arme appropriée pour le tir à la cible.
Walther PPK
Calibre |
.32
ACP |
Poids |
1,3 lb (589 g) |
Longueur |
6,1 po (15,5 cm) |
Canon |
3,2 po (8,1 cm) |
Capacité |
7 coups |
En 1931, lorsque le
modèle PP fut la principale arme en fabrication, Walther introduisit
une version de poche. L'arme fut la même que le PP, sauf que
le canon fut raccourci. Le mécanisme interne était
le même, toutefois les pièces affectées par la taille
furent bien sûr différentes. Le changement le plus significatif
fut dans le châssis. La longueur totale du PPK est de 155mm.
Le chargeur contient une cartouche de moins. Le canon a six rayures
dans le sens des aiguilles. Walther arriva alors avec la désignation
PPK ou "Polizei Pistole Kriminal". Le nom symbolisa qu'il était
destiné à être utilisé par les policiers lors
d'opérations sous couvert.
Le PPK fut hautement
demandé à cause de sa compacité et sa fiabilité,
en plus de l'indicateur de charge unique qui indique si l'arme est chargée
ou non. L'indicateur dépasse à l'arrière de
la glissière lorsque la chambre contient une cartouche. Cet
indicateur n'existe pas sur les modèles à percussion latérale,
seulement sur ceux à percussion centrale.
Après que le
Gun Control Act de 1968 prit effet et le PPK fut banni d'importation.
Le GCA bannit l'importation à cause de la taille de l'arme.
Sous la législation, un pistolet doit avoir un certain nombre de
points pour des usages sportifs variés. Le PPK ne pouvait
pas obtenir les points requis. Walther, ne voulant pas perdre les
ventes américaines du PPK, développa le PPK/s. En combinant
le châssis du PP, qui fut plus profond que le PPK, et la glissière
du PPK, le PPK/s fut né. Il rencontra toutes les exigences
pour une arme de poing afin d'être importé aux États-Unis.
Le PPK/s fut fabriqué
pour la première fois aux États-Unis en 1978 par Ranger Manufacturing
en Alabama.
Aujourd'hui, le PPK
et le PPK/s sont tous deux fabriqués dans le .380 ACP. Ceux
qui possèdent toujours les armes de calibre 7,65 ont trouvé
que les nouvelles cartouches Silvertip de Winchester offrent toujours plus
qu'un pouvoir stoppant adéquat. Le Walther PP ou PPK sont
toujours le mieux transportés avec des cartouches de .380, un bon
calibre pour la défense personnelle.
Seulement les modèles
américains ont été produits en acier inoxydable.
Les modèles allemands sont fabriqués avec le fini bleu.
Walther P88
Calibre |
9mm Parabellum |
Poids |
2,4 lb (1087 g) |
Longueur |
7,5 po (19 cm) |
Canon |
4,1 po (10,4 cm) |
Capacité |
15 coups |
En 1981-82, Walther
commença à concevoir le P88 pour les forces armées
américaines lors d'essais pour remplacer le Colt 1911 en .45 ACP.
Ce fut très bien mais l'arme échoua les tests de conditions
adverses et fut éliminé pour de futures considérations.
Il fut aussi jugé comme étant trop dispendieux pour acheter
en grosses quantités. Il devint disponible pour le marché
civil en 1986, mais encore une fois le coût élevé du
pistolet le mena à un échec commercial avec les acheteurs
d'armes. Le P88 est un "wondernine" puisque son chargeur contient
15 cartouches. Plusieurs de ses contemporains furent aussi introduits
dans le milieu des années 80 lorsque les chargeurs à grande
capacité étaient populaires auprès des forces de l'ordre
aussi bien qu'avec les civils. À cause de son prix élevé,
le P88 n'a été adopté par aucune agence de forces
policières ou gouvernementale. Considéré par
plusieurs comme le pistolet 9mm de combat le plus fin dans le monde, le
P88 est superbement conçu et est exceptionnellement résistant.
Il est entièrement
ambidextre. Le bouton de déverrouillage du chargeur s'active
des deux côtés. Le levier de glissière et de
désarmement sont sur le même levier, encore une fois, ambidextre.
Vers la fin de 1994,
Walther redessina le P88 et l'appela le P88 Compact. Même s'il
porte le nom de Compact, il reste tout de même un très gros
pistolet. Il est un quart de pouce plus court en terme de longueur
totale. Il est toujours ambidextre. Walther changea la location
du levier de désarmement/sécurité sur la glissière
comme les armes de série PP. Il y a quelques différences
dans le mécanisme de verrouillage entre les deux modèles.
C'est un pistolet très précis, mais pas autant que le P88
standard.
Walther P99

Calibre |
9mm Para,.40 S&W |
Poids |
720 g (1,6 lb) |
Longueur |
7,1 po (18 cm) |
Canon |
4 po (10,2 cm) |
Capacité |
16 coups (12 en
.40 S&W) |
Le design du
P99 a vu le jour en 1994, et une première arme fut présentée en
1996. Le but premier était de développer une arme de poing au style
moderne pour la police et la défense personnelle qui incorpore tous
les récents développements et qui coûtera moins cher que son
prédécesseur, le Walther P88, qui n'a jamais eu un succès commercial
significatif, principalement dû à son prix élevé.
Le Walther
P99 est un pistolet opéré par recul, à culasse verrouillée, qui
utilise un style de verrouillage modifié de Browning, avec le port
d'extraction dans la glissière. Il est muni d'un percuteur interne,
et n'a pas de sécurités manuelles, et trois sécurités automatiques.
Aussi, il a un bouton de désarmement manuel dans le haut de la
partie arrière de la glissière. Walther a développé une "action QA",
qui utilise un percuteur interne partiellement armé qui doit être
activé manuellement à chaque pression sur la détente (un peu
semblable en apparence au système "Safe Action" de Glock).
Le P99 a un
châssis en polymère avec un derrière de crosse ajustable, pour
permettre au tireur une meilleure tenue en main (3 grandeurs sont
offertes). Aussi, le P99 a un compensateur de recul intégré.
La version
militaire du P99 diffère seulement par la couleur du châssis : vert
militaire au lieu du noir standard.
Une version
licenciée du P99 est fabriquée aux États-Unis par Smith & Wesson,
sous la désignation du Smith & Wesson 99. La glissière de l'arme
est fabriquée aux États-Unis, alors que le châssis et le mécanisme
proviennent d'Allemagne.
Cette arme a
la réputation d'être très fiable et précise, spécialement dans la
version 9mm.
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