Calibres
et munitions d'armes à feu
Aussi loin que dans
les années 1400, les armes portatives aussi bien que les canons
étaient chargés avec de la poudre seule et un projectile.
La poudre était versée directement dans le canon, et le projectile
était compacté ou tout simplement placé par-dessus
la poudre. Les canons des armes à l'époque ressemblaient
à des cloches. Ils avaient un bout ouvert, la bouche, et un
bout fermé, la culasse, semblable à un vase. La poudre
était invariablement allumée à partir de la culasse
du canon. Ceci est accompli par un petit trou d'allumage, la lumière.
Un tas de mécanismes d'allumages furent créés: cela
varia des bâtons jusqu'aux mèches. Plus tard, une pierre
fut frappée contre du métal dans une variété
de façons afin de fournir un jet d'étincelles capable d'allumer
la charge de poudre principale dans le canon, habituellement par une quantité
de poudre intermédiaire située à un endroit spécifique
appelé le bassinet.
Un défaut de
ce type d'arme est que non seulement tous les composants doivent être
chargés séparément, ils sont aussi exposés
aux éléments. Les armes utilisées à la
chasse et dans les combats sont toujours utilisées à l'extérieur.
La poudre seule, les mèches allumées, la poudre d'ignition
insérée dans le bassinet, toutes furent sensibles à
la pluie, à la neige et au vent.
Il y eut un nombre
d'innovations dans les années 1700 et le début des années
1800 destinées à réunir tous ces éléments
fragiles d'armes à feu, les rendant à l'épreuve du
temps, ainsi que faciles et sécuritaires à manipuler.
La culmination de ces premiers développements est probablement la
cartouche en papier. La cartouche en papier contenait le propulsif
et le projectile ensemble dans un emballage en papier. Elle pouvait
être manipulée et exposée au mauvais temps modéré
sans en subir les effets négatifs. Les cartouches en papier
avaient aussi l'avantage de contenir la quantité exacte de poudre.
Smith & Wesson
Dans les années
1840, la recherche pour l'allumage fiable et sécuritaire des propulsifs
atteignit son point culminant. Deux inventeurs américains
unirent ensemble une série d'innovations et de designs d'armes à
feu en non seulement le premier revolver fiable mais aussi le premier exemple
successif d'une arme tirant des cartouches métalliques.
Le design de Smith
and Wesson utilisa un revolver tel que nous le connaissons aujourd'hui.
Ce fut un cylindre qui pivotait lorsque le tireur faisait feu. L'énergie
nécessaire à faire pivoter le barillet était fournie
en armant le chien complètement vers l'arrière.
La partie la plus importante
des pièces de Smith & Wesson était que les trous du barillet
étaient percés de part en part de celui-ci. Ces trous
permettaient aux cartouches d'être chargée à partir
de l'arrière du barillet. Lorsque tiré, le projectile
sortait par l'avant du cylindre. Le projectile passa à travers
un petit espace libre, puis ensuite directement dans le canon.
Tout cela est bien,
mais quelle est exactement cette munition métallique ? Premièrement,
voyons quelques problèmes auxquels étaient confrontés
les non-initiés désirant apprendre quelque chose sur les
munitions.
Quelques problèmes
d'usage courant
Les gens qui ne sont
pas familiers avec les munitions mais voulant apprendre sur celles-ci sont
souvent confuses par les termes qu'ils ont entendu. Pourquoi ?
Parce que neuf fois sur dix, les termes techniques qu'ils ont appris proviennent
de personnes qui eux-mêmes ont une très faible connaissance
en la matière. Ainsi, pour compliquer le problème,
il y en a qui n'utilisent pas le bon vocabulaire pour pouvoir s'expliquer
plus clairement. Avant de continuer dans les munitions, essayons
tout d'abord d'éclaircir quelques fausses notions. Cela va
vous aider à bien saisir les termes utilisés dans les lignes
qui vont suivre.
L'ensemble réunissant
les différents éléments de munitions est appelé
une cartouche. Un projectile est la partie de la cartouche qui est
tirée à partir de l'arme. C'est un petit élément
comparé à la cartouche en entier. Les tireurs désignent
quelquefois une cartouche une "balle", mais la différence est claire.
De façon précise, il serait inexact de dire qu'une arme contenant
six cartouches est une arme qui contient six balles.
Lorsque quelqu'un construit
une cartouche qui utilise une douille, de la poudre et un projectile en
particulier avec une courbe de pression connue (la pression générée
dans la chambre de l'arme lorsque la poudre brûle), cette personne
a utilisé un chargement particulier. Pour des cartouches similaires,
il peut y avoir différents chargements.
Un chargeur est
un élément qui contient des cartouches. Il maintient
les cartouches en place, l'une sur le dessus de l'autre, de façon
à ce que l'arme enlève ces cartouches du chargeur et les
tire. Les armes qui le font habituellement sont ce qu'on appelle
semi-automatique. Les chargeurs sont des boîtiers plats, fermés
de cinq côtés et ouverts sur le dessus. Les cartouches
sont chargées par le dessus. Lorsque alimenté par un
chargeur, l'arme prend la cartouche sur le dessus du chargeur et la tire.
Le chargeur a un ressort qui pousse la cartouche suivante sur le dessus,
de sorte qu'il y a en toujours une de prête. Une fois que l'arme
tire, elle extrait la prochaine cartouche du chargeur. Un clip est
différent d'un chargeur, et dans le monde moderne, beaucoup plus
rare. Un clip est une pièce de métal allongée
qui retient les cartouches par la base de celles-ci. Les cartouches
ne sont pas superposées comme elles le seraient dans un chargeur.
Les clips sont souvent utilisés comme recharge jetable dans des
carabines qui ont des chargeurs intégrés (magasins).
Une mitrailleuse, ou
arme automatique, tire aussi longtemps que le tireur laisse son doigt pressé
sur la détente. Une arme semi-automatique tire un seul projectile
à chaque pression de la détente. Un revolver tire un
seul projectile pour une seule pression sur la détente. Un
revolver contient habituellement entre 5 et 9 cartouches, 6 étant
la normale. Un pistolet semi-automatique tire un seul projectile
pour une pression sur la détente. Ils furent incorrectement
appelés lors de leur introduction au cours du siècle dernier.
Un pistolet semi-automatique charge la prochaine cartouche via l'énergie
dégagée par la dernière qui fut tirée, mais
ne tire pas de façon automatique (contrairement à ce que
certains croient).
Les éléments
d'une cartouche
La douille
1. Le corps
La douille est la partie
de la cartouche qui contient la poudre, l'amorce et le projectile.
Elle a généralement la forme d'un vase, ouverte en haut,
creuse et fermée à la base à l'exception d'un petit
trou. La douille, plus particulièrement lorsque vide, est
appelée étui.
Le collet de la cartouche
retient le projectile. Le projectile est placé dans le collet
et le collet est refermé sur le projectile.
Le design de la cartouche
peut être ce qu'on appelle à mur droit, à bouteille
ou quelque part entre les deux. Le design à mur droit est
suffisamment clair : les côtés de la cartouche sont droits
de haut en bas, du collet à la base. Un design en bouteille
est similaire, sauf qu'à partir des deux tiers de la base, les côtés
se rapprochent du centre comme pour former le cou d'une bouteille de vin.
2. La tête
La base de la cartouche
est appelée la tête. Elle est, bien entendu, circulaire.
Elle se distingue du corps de la douille par une ou deux caractéristiques
générales. Elle peut être séparée
du corps par une cannelure, ou par l'absence d'une cannelure, mais elle
a un diamètre plus grand que le corps. Une cannelure est une
dépression qui fait le tour de la circonférence du corps
de la cartouche. Elle est habituellement conçue de sorte que
l'extracteur d'une arme semi-automatique puisse s'y accrocher afin d'extraire
la cartouche de la chambre.
Il y a trois types
de têtes. Chacune d'elles produit un type différent
de corps de cartouches. Ces trois types sont : à bourrelet,
sans bourrelet et à bourrelet rabattu. Une cartouche à
bourrelet a une tête plus large que son corps. On les trouve
fréquemment sur des cartouches conçues pour des revolvers.
Une cartouche sans bourrelet a une cannelure et une tête du même
diamètre que la douille. On les retrouve communément
sur des cartouches d'armes semi-automatiques et automatiques. Finalement,
une cartouche à bourrelet rabattu a une cannelure et la tête
est d'un diamètre plus petit que le corps. Tout comme les
cartouches sans bourrelet, ces cartouches sont conçues pour des
armes semi-automatiques et automatiques. Elles ne sont pas fréquemment
rencontrées.
Chaque tête de
cartouche a un anneau annulaire : c'est une dépression dans le centre
de la tête. C'est là où va l'amorce. L'anneau
annulaire est communément appelé étui d'amorce.
Dans le centre de cet étui, on retrouve un ou deux trous.
Ces trous sont appelés des évents. Lorsqu'une cartouche
utilise une amorce située dans le centre de sa tête, on l'appelle
une cartouche à percussion centrale.
3. Les dimensions
Les caractéristiques
qui définissent une cartouche sont les dimensions de la douille.
Ces dimensions à elles seules définissent pratiquement la
cartouche au complet. Les dimensions incluent l'épaisseur
du corps de la cartouche à différents endroits, les diamètres
intérieurs et extérieurs de la douille et l'épaisseur
et le diamètre de la tête. Lorsqu'on commande un calibre
particulier de munitions, on se réfère en réalité
à un raccourci pour désigner toutes les dimensions d'une
cartouche particulière.
Une mesure importante
d'une cartouche est sa longueur totale maximum, ou LTC maximum. Ceci
est particulièrement pour des cartouches désignées
pour des armes semi-automatiques ou automatiques. La LTC est mesurée
de la tête de la cartouche jusqu'à la pointe du projectile.
Les cartouches sont souvent chargées avec une grande variété
de projectiles, la LTC peut ainsi varier considérablement d'une
marque à l'autre. Pour une certaine cartouche, il y a une
LTC maximum.
La poudre
La poudre de fusil,
ou tout simplement poudre, est déposée dans l'étui
de la cartouche. La poudre est le propulsif d'un projectile.
La poudre n'explose pas lorsque allumée, mais brûle très
rapidement. Cette combustion produit des gaz chauds qui prennent
de l'expansion dans la douille. Ces gaz en expansion propulsent un
projectile à partir du collet de la cartouche et le font passer
à l'intérieur du canon. La pression à l'intérieur
de la douille, combinée avec l'intense chaleur, scelle la douille
dans la chambre de l'arme, prévenant l'expansion des gaz par la
culasse.
Il y a beaucoup de
types de poudre différents. Elles sont habituellement décrites
par la forme de leurs grains. Ils peuvent être sphérique,
en bâtonnet ou en flocons. Les différentes poudres ont
des taux de combustion uniques et, lorsque chargées avec des quantités
égales de différents types, produisent des pressions à
l'intérieur de la chambre qui peuvent varier grandement.
L'amorce
L'amorce est un petit
disque qui est placé dans l'étui d'amorce ou anneau annulaire
dans la tête de la cartouche. Elle est composée d'une
structure en cuivre mou, comme une tablette de chocolat, avec du matériel
explosif à l'intérieur. Lorsque l'amorce est frappée,
ce matériel explosif éclate et envoie une flamme à
la charge de poudre par l'intermédiaire du ou des évents
situés à l'intérieur de la douille. Cela allume
la poudre et produit les gaz chauds qui propulsent le projectile dans sa
course.
Il y a deux grands
types d'amorce, Boxer et Berdan. Les amorces Boxer sont les principales
utilisées en Amérique. Celles-ci sont des unités
individuelles contenant tous les ingrédients nécessaires
à leur fonctionnement. Les douilles recevant ces amorces ont
un seul évent dans le centre de l'étui d'amorce. Dans
les amorces Berdan, il manque l'enclume, ou la pièce de métal
contre laquelle l'explosif est écrasé. L'enclume fait
partie intégrante de l'étui d'amorce des douilles conçues
pour recevoir des amorces Berdan. Les amorces Boxer sont utilisées
sur des cartouches pouvant servir au rechargement. Une large tige
de métal est dirigée par une presse de chargement dans la
douille. La tige pousse la vieille amorce hors de son logement par
l'unique évent. Depuis que l'amorce est une unité contenant
tous les ingrédients nécessaires, une nouvelle amorce complète
avec enclume peut être placée dans l'étui d'amorce
maintenant vide.
Un des gros problèmes
avec les amorces concernent les amorces corrosives et non corrosives.
Celles corrosives utilisent un matériel détonnant qui produit
des sels pouvant rapidement provoquer de la rouille à l'intérieur
des armes à feu. De façon générale, les
munitions modernes produites à l'usine utilisent seulement des amorces
non corrosives. Toutefois, beaucoup de tireurs utilisent des munitions
de surplus pour diminuer les coûts reliés au tir. Une
source typique de munitions bon marché est le gouvernement se
débarrassant
de ses vieilles munitions obsolètes sur le marché civil américain.
Les militaires, jusque tard dans les années 50, utilisaient des
amorces corrosives étant donné leur grande fiabilité.
Le projectile
Le projectile est la
partie finale d'une cartouche. Il est composé la plupart du
temps de plomb pur ou d'un alliage de plomb. Il est habituellement
pointu à son extrémité. Les projectiles ont
habituellement de multiples cannelures parcourant leur base. Elles
ne sont généralement pas visibles lorsque le projectile est
placé dans le collet de la douille. Ces cannelures sont gravées
sur le côté du projectile touchant l'intérieur de la
cartouche. Il y a de la graisse à l'intérieur afin
d'aider le projectile à voyager à l'intérieur du canon.
Les projectiles viennent
en différentes formes, styles et types.
Définir les
standards
Comme nous venons de
le voir, l'étui pour une certaine cartouche contient une variété
d'informations. La douille, dans un sens, définit la cartouche.
Et nous sommes conscients que lorsque de la poudre et des projectiles sont
réunis ensemble dans une douille, un chargement précis est
obtenu. Mais quelles sont les limites minimales et maximales de ces
chargements. Après tout, qui peut dire combien de poudre on
peut ajouter dans une cartouche sans détruire l'arme qui la tire
?
Il y a une organisation
qui définit les limites minimales et maximales de la pression qu'une
cartouche peut générer de façon sécuritaire,
ainsi que d'autres caractéristiques importantes. Elle est
aussi la référence des designs des étuis de cartouche.
C'est la Sporting Arms and Ammunition Manufacturer's Institute ou SAAMI.
La SAAMI date de 1926. Sous une forme différente, elle date
de 1913. Cette organisation, en conjonction avec les inventeurs de
munitions, définit les standards en ce qui constitue une certaine
cartouche : ses paramètres d'opération, telles que la pression
maximale, la vélocité maximale à laquelle un certain
projectile peut voyager, ainsi que d'autres informations importantes.
Lorsque vous achetez
une marque de cartouches qui sont du même calibre que votre arme,
vous savez qu'elles vont fonctionner parfaitement et sécuritairement
parce que le fabricant des cartouches et le fabricant de votre arme se
réfèrent aux spécifications du SAAMI.
Ces spécifications
permettent à une cartouche d'être chargée avec une
variété de poudres afin d'obtenir une certaine vélocité,
tout en se fiant à un certain poids de projectile. Ainsi,
un vaste assortiment de chargements sont développés pour
l'utilisateur.
Bien sûr, les
standards peuvent changer subitement. Par exemple, après la
Deuxième Guerre Mondiale, les spécifications pour la cartouche
.45 Long Colt furent modifiées par la SAAMI, rendant ainsi obsolètes
toutes les armes de ce calibre déjà fabriquées.
Dans les années 1920, SAAMI changea les standards pour les cartouches
de fusil, rendant les fabricants d'armes non conformes avec les nouvelles
cartouches offertes par les fabricants de munitions.
Le calibre : qu'est-ce
que c'est exactement ?
Spécifiquement,
le calibre est la mesure d'un diamètre. Il peut être
la mesure du diamètre d'un projectile, ou le diamètre intérieur
d'un canon. Plus généralement, c'est la désignation
donnée à différentes cartouches
Le système
européen vs le système américain
La désignation
des calibres européens utilise le système métrique.
Celui-ci est un système de mesure qui est basé sur le nombre
10, contrairement au système anglais qui utilise toutes sortes de
mesures pratiques, mais difficiles à calculer. Par exemple,
dans le système anglais, un pied est composé de 12 pouces,
une verge de trois pieds, et un mille de 5280 pieds. Dans le système
métrique, un mètre est composé de 100 centimètres,
et un kilomètre de 1000 mètres. Se déplacer
parmi les grosses et les petites mesures du système métrique
est accompli en divisant ou en multipliant les nombres par des multiples
de 10.
Dans le système
métrique, une petite unité de mesure pratique est le millimètre,
qui est un dixième de centimètre, ou un millième de
mètre. Immédiatement, on peut déduire qu'un
objet de neuf millimètres mesure neuf dixièmes de centimètre.
La méthode européenne de désignation des calibres
utilise le système métrique.
La méthode américaine
de mesure des calibres sur le système de mesure anglais, avec une
exception. N'importe qui de familier avec les machines sait que mesurer
des petits items en fraction d'un pouce n'est pas commode du tout.
Les machinistes utilisent souvent des centièmes ou des millièmes
de pouce, au lieu des fractions. Cela signifie que la mesure d'un
objet est exprimée dans un format décimal et est, de ce fait,
facile à additionner, multiplier ou diviser, et susceptible d'être
utilisé par un ordinateur ou une calculatrice. Les américains
ont tendance à mesurer leurs projectiles en millièmes de
pouce. Cela porte à confusion de nombreux débutants
dans le domaine puisqu'ils ne sont pas habitués de compter de cette
façon. Les mesures de moins d'un pouce sont des fractions
de celui-ci : un huitième, un seizième, un soixante-quatrième,
au lieu de blocs de cent ou mille pièces.
Nominal vs actuel
Nominal signifie en
nom seulement. Une personne avec un titre nominal peut porter le
titre de président, mais ne possède pas de pouvoir gouvernant.
Avec la désignation des calibres, on constate qu'il y a un calibre
nominal pour un certain projectile, et qu'il y a le calibre actuel.
Un exemple de désignation
de calibre qui est précise est la cartouche de .357 Magnum.
Le projectile du .357 mesure actuellement 357 millièmes de pouce
de diamètre. Comparez cela avec une cartouche de .44 Magnum,
qui a un projectile de 429 millièmes de pouce.
Quelquefois, les changements
minimes des tolérances qui sont admises dans la fabrication des
projectiles peuvent compter pour la désignation nominale vs actuelle
de la désignation des calibres. Le 7,92mm Mauser est souvent
référé en tant que 8mm Mauser parce que 7,92mm est
presque 8mm, avec 0,08 millimètres de différence. Les
tolérances dans la fabrication des projectiles tiennent souvent
compte d'une large portion de la différence de 0,08 millimètre.
La confusion Magnum
Magnum signifie gros.
De façon plus appropriée, quelque chose porte la désignation
Magnum lorsqu'il y a une version plus petite de ce quelque chose.
On peut avoir une bouteille de champagne Magnum ou régulière.
La bouteille régulière contient une certaine quantité
de champagne et une bouteille plus grosse contient plus de champagne: c'est
cette dernière qui porte la désignation Magnum. De
façon similaire, dans le monde des cartouches, le terme Magnum se
réfère à une cartouche qui est plus puissante qu'une
cartouche semblable. Le .44 Magnum est plus puissant que le .44 Special.
Les deux cartouches sont comparables, sauf que la cartouche Magnum est
forte. Elle est aussi plus longue. Elle n'a pas à être
plus longue, mais c'est uniquement pour qu'un tireur ne puisse pas insérer
la cartouche de .44 Magnum dans une arme de calibre .44 Special, beaucoup
moins résistante. La différence de longueur est effectuée
seulement pour des raisons sécuritaires
Ici, le concept Magnum
est expliqué seulement pour montrer que cela n'a rien à voir
avec le diamètre du projectile; c'est seulement une désignation
donnée à une certaine cartouche. Plus spécifiquement,
cela a à voir avec la puissance et non pas la taille de la cartouche,
même si les versions Magnum sont plus longues que les versions normales.
La nomenclature
européenne
Les cartouches européennes
sont désignées par leur calibre et la longueur totale de
la douille. Un exemple est le 9x19mm. Le premier nombre désigne
le calibre de la cartouche, et le second à sa longueur totale.
Un autre exemple est le 9x21mm. Elle est presque identique à
la cartouche de 9x19mm, sauf qu'elle est plus longue de 2 millimètres.
La cartouche militaire
soviétique utilisée dans leurs vieilles AKM-47 est le 7,62xx39mm.
Ici, la cartouche a un projectile avec un diamètre nominal de 7,62mm
et une longueur de douille de 39mm. Comparez cela avec la désignation
européenne de la cartouche militaire NATO, le 7,62x51mm. Ici,
le calibre est ostensiblement 7,62mm et la longueur de la douille est 51mm
de long.
Afin d'assimiler des
cartouches en apparence semblable mais totalement différentes, la
lettre R va quelquefois être employée pour distinguer une
cartouche à bourrelet d'une cartouche sans bourrelet. Les
soviétiques ont une cartouche appelée 7,62x53Rmm. Cette
cartouche a une douille à bourrelet de 53 millimètres de
longueur.
1. L'échec
du style européen
Nous savons déjà
que le simple fait de dire qu'une cartouche ayant un projectile de 9 millimètres
de diamètre peut porter à confusion. Est-ce exactement
9 millimètres ? Nous savons aussi qu'un calibre, en quelque
sorte, peut être déterminé en mesurant l'intérieur
d'un canon, d'une rayure à une autre. Nous savons aussi qu'en
pratique les projectiles d'un calibre particulier peuvent varier beaucoup
du point de vue des dimensions. Qu'est-ce qui empêche quelqu'un
de créer une cartouche ayant un projectile de 9,01mm de diamètre
et une douille de 19mm de longueur et d'appeler cette cartouche 9x19mm
?
Le système européen
est clair, et certainement instructif jusqu'à un certain point.
Toutefois, son défaut est qu'il ne permet pas de distinguer des
cartouches similaires chargées pour des pressions très différentes,
ainsi que des cartouches qui peuvent grandement varier dans la longueur
de leur douille. Une cartouche qui est conçue pour accepter
un projectile deux fois plus long qu'une douille de 9x19mm et qui génère
des pressions trois fois supérieures peut tout de même s'appeler
9mm.
En court, les européens
ont appris à adopter des noms pour leurs cartouche, mélangeant
les noms avec la nomenclature du système numérique.
Ainsi, la cartouche de 9x19mm est quelquefois appelée 9mm Parabellum,
par exemple.
La nomenclature
des cartouches à poudre noire
Lorsque les munitions
contenant tous les ingrédients devinrent communes vers la fin des
années 1800, l'industrie tenta naturellement d'appliquer un standard
à la myriade de cartouches qui furent créées.
Un système à trois chiffres fut développé,
système encore en vigueur de nos jours.
La nomenclature des
cartouches à poudre noire est basée sur trois chiffres :
le premier est le calibre du projectile en millièmes de pouce, le
deuxième est le poids en grains de la charge de poudre noire et
le troisième est le poids en grains du projectile. Une cartouche
populaire pour l'ère à poudre noire qui est toujours utilisée
aujourd'hui est la cartouche conçue pour la Springfield Model 1873,
le .45-70 Government. La désignation se référait
à l'origine à un projectile de calibre .45 propulsé
par 70 grains de poudre noire.
1. L'échec
de la nomenclature des cartouches à poudre noire
Le défaut le
plus évident est fourni par l'exemple de la cartouche mentionnée
précédemment, le .45-70 Government. La chose qu'il
manque dans le .45-70 est le poids du projectile. Il y a deux raisons
pour cela : la première est que le système est aléatoire,
et qu'il s'ouvre à des abréviations créatives, la
seconde est que pendant l'ère des cartouches à poudre noire,
les cartouches comme le .45-70 étaient chargées avec une
variété de projectiles. La nomenclature requiert que
pour chaque chargement (chaque combinaison de projectile et de charge de
poudre), une nouvelle désignation devait être créée.
Chaque cartouche, en dépit de la différence de chargement,
devint unique dans ce système.
Plus tard, dans l'ère
de la poudre noire, seulement un type de poudre était disponible.
Ce type fut près du Fg. Aujourd'hui, le poids de la poudre
en grains est une statistique révélatrice par elle-même
: il y a tant de poudres différentes sur le marché avec une
variété de taux de combustion, donc beaucoup de caractéristiques
différentes. 50 grains de poudre X chargés dans une
cartouche de .357 Magnum peut être sécuritaire et être
approuvée par la SAAMI, mais 50 grains d'une poudre Y peut causer
des pression dangereuses.
La nomenclature
américaine
La première
chose la plus évidente à l'observateur à propos du
système américain, c'est qu'il n'y a pas de système
du tout. Pour la plupart, les cartouches dans le 20e siècle
étaient simplement nommées. Elles présentent
une variété de chargements qui ne sont pas inclus dans la
désignation parce que les spécifications de la SAAMI assurent
l'utilisateur qu'une arme, par exemple de calibre .38 Special, peut tirer
tous les chargements de .38 Special.
Mais ça ne veut
pas dire que le système américain est dénué
de tout règlement. Il y a pleinement de cartouches nommées
sous le vieux ou le nouveau système qui sont populaires. C'est
aussi vrai pour les cartouches nommées dans l'ère des cartouches
à poudre noire. Il y a la cartouche de .45-70 Government,
la .44-40 et la .38-40. Et il y a aussi la cartouche à poudre
sans fumée .30-30. La .30-30 est ainsi nommée à
cause de son projectile de calibre .30 propulsé par 30 grains de
poudre sans fumée. Ici, la nomenclature des cartouches à
poudre noire est restée la même pour la .30-30. Notez
que la .30-30 peut être chargée dans un tas de variations
qui n'ont rien à voir avec 30 grains de poudre sans fumée,
rendant ainsi son nom sans aucune signification.
Toutefois, les manufacturiers
d'armes et de munitions américains ne se gênent pas d'utiliser
le système européen. On peut trouver des cartouches
référencées sous le nom 7,62x39mm aussi facilement
que du 7,62 Soviet. De plus, il y a certains défauts dans
la nomination des cartouches qu'on va étudier.
1. Échec
de la nomenclature américaine
Le principal défaut
de la nomenclature de style américaine est qu'il faut se souvenir
des noms des cartouches. Ces noms se réfèrent rarement
aux vraies dimensions de la cartouche.
2. Succès
de la nomenclature américaine
Le fait de donner simplement
un nom à une cartouche crée un peu de confusion. Une
boîte de cartouche de .44 Magnum peut difficilement être confondue
avec une boîte de .44 Russian. De plus, les fabricants se voient
offrir la possibilité de donner à leur cartouche des noms
plus étranges les uns que les autres, plutôt que de donner
le calibre réel de la cartouche. Un bon exemple est le .220
Swift. Cela permet aussi aux inventeurs de donner leur propre nom
aux cartouches qu'ils ont inventés. Le .41 Action Express
n'a pas eu beaucoup de succès sur le marché, mais ce n'est
certainement pas à cause de son nom étrange.
3. Problèmes
communs : les munitions Magnum
Nous savons déjà
la signification du terme Magnum. Comme mentionné précédemment,
une cartouche Magnum est créée lorsqu'une cartouche existante
est chargée afin d'être plus puissante. Nous savons
aussi que la SAAMI détermine la puissance limite pour une certaine
cartouche. Lorsqu'un designer saute ces étapes, il doit nommer
sa nouvelle cartouche et développer de nouveaux chargements pour
elle. De plus, pour éviter qu'une cartouche Magnum ne soit
utilisée dans une arme non Magnum, la cartouche Magnum est étirée,
de sorte qu'elle soit plus longue que la cartouche originale.
À la fois le
.357 Magnum et le .44 Magnum sont des exemples parfaits de cela.
Le .44 Magnum est la version Magnum du .44 Special. Mais qu'est-ce
qui rend le .44 Special si spécial ? C'est une version plus
puissante à poudre sans fumée du .44 Russian. Toutes
ces cartouches peuvent utiliser le même projectile, toutefois les
longueurs des douilles varient, du Russian jusqu'au Magnum. Et notons
qu'il y a aussi un cas de calibre nominal vs calibre actuel pour ce calibre.
Les .44 Russian/Special/Magnum utilisent tous un projectile de .429 pouce.
Le .44 Russian fut développé à partir d'une autre
cartouche plus ancienne, le .44 American. Lorsque le .44 Russian
fut développé, le projectile fut rétréci de
44 centièmes de pouce jusqu'à 429 millièmes de pouce.
Le .357 Magnum est
une version plus puissante du .38 Special. Celui-ci utilise un projectile
de 357 millièmes de pouce de diamètre. Pour une raison
quelconque, lorsque la version Magnum du .38 Special fut finalement développée,
elle fut nommée .357 Magnum. Pour rendre les choses encore
plus compliquées, il y a une cartouche de développement intermédiaire
entre les deux.
Prenons une cartouche
telle que la .22 Magnum. Elle devrait être appelée correctement
la .22 Winchester Rimfire Magnum, ou WRM. C'est la version Magnum
du .22 Winchester Rimfire, ou .22 WRF. La .22 WRF devint obsolète
parce qu'elle ne pouvait pas faire compétition avec la .22 LR, toutefois,
la .22 WRM ou .22 Magnum est largement fabriquée aujourd'hui.
Beaucoup de gens croient que la .22 Magnum est la version Magnum du .22
LR. Ils croient également que les armes conçues pour
le .22 Magnum devraient tirer le .22 LR, étant donné que
le .22 LR devrait être une version plus courte du .22 Magnum.
Mais ce n'est pas le cas ! En fait, le projectile du .22 Magnum mesure
224 millièmes de pouce, alors que le .22 LR mesure 223 millième.
Les deux ne sont interchangeables d'aucune façon.
Une question qu'on
doit poser est celle-ci : comment appelle-t-on la version Magnum d'une
cartouche Magnum ? Remington arriva avec le .357 Remington Maximum,
une version plus forte du .357 Magnum.
Comme vous pouvez le
constater, même le fait de nommer Magnum une cartouche plus forte
que sa version originale n'assure pas le développement d'une nomenclature
raisonnable.
Les variables d'une
cartouche : la poudre
La quantité
de poudre, qui est mesurée par sa pesanteur en grains, peut varier
dans une cartouche afin de produire différentes vélocités.
La quantité maximale de poudre pour un certain projectile, ou la
charge de poids maximale, est déterminée par les spécifications
de la SAAMI, concernant la pression maximale que peut générer
une cartouche. À l'intérieur de ces paramètres,
la performance du projectile est grandement prise en considération.
Souvenez-vous que varier le poids de la charge de poudre dans un chargement
peut seulement être fait pour un certain type de poudre. Essayer
de mélanger différentes marques de poudre peut mener uniquement
au désastre.
L'amorce
Il y a des amorces
faites pour les cartouches de carabine et des amorces faites pour les cartouches
de pistolet. De plus, les amorces viennent en différentes
grosseurs. Les manuels de rechargement vous disent quelle amorce
utiliser pour un tel chargement. Les grosses amorces sont utilisées
pour des poudres difficiles à allumer.
Le projectile
1. Poids
Une autre variable
dans un chargement est le poids du projectile. Il y a un certain
champ de poids de projectiles acceptables. Le poids d'un projectile,
toutes les autres variables étant les mêmes, peut déterminer
la quantité d'énergie transférée à la
cible.
2. Forme
Wadcutters
Les wadcutters sont
des projectiles construits sous la forme de petits cylindres. Ils
sont typiquement chargés de façon à arriver au même
niveau que le collet de la douille. Ce type de projectile est le
plus souvent utilisé pour le tir sur cibles, étant donné
qu'ils font des trous bien ronds sur le papier.
À pointe
ronde
La plupart des gens
croient qu'un projectile à pointe ronde est typique des anciennes
cartouches. C'est une forme tout-usage. Le projectile à
pointe ronde gagne plus sur l'aérodynamique qu'une forme telle que
le wadcutter. Le projectile à pointe ronde est préféré
dans les armes à chargement automatique. Dans le cycle d'une
arme semi-automatique ou entièrement automatique, la cartouche est
poussée dans la chambre pour être tirée. La pointe
ronde facilite le chargement de ce type d'armes.
Spitzer
Les projectiles spitzer
sont à bout pointu. Le terme spitzer semble dériver
du mot allemand spitz qui signifie pointu. Tout simplement, les spitzers
sont des projectiles à bout pointu. Ils sont le plus souvent
associés aux munitions de carabine.
Semi-wadcutter
Les projectiles semi-wadcutter
sont comme les wadcutters sauf qu'ils ont également un nez rond,
et ils ont une forme plus allongée que les wadcutters, s'élevant
de peu du collet de la douille. Ces projectiles sont utilisés
dans les armes à chargement automatique, même si le cycle
s'effectue moins bien.
3. Les types
de construction de la pointe du projectile
Il y a deux types de
base en ce qui concerne la pointe des projectiles : à pointe creuse
et solide. Un projectile à pointe creuse a une cavité
percée dans sa pointe. Cette cavité permet au projectile
de prendre de l'expansion lorsqu'il pénètre dans une cible.
Les projectiles à pointe creuse vont s'expandre seulement sous le
stress élevé provoqué par la friction dans l'eau ou
la chair; il ne prendra pas d'expansion dans du papier ou des planches
de bois. On recherche l'expansion du projectile dans des situations
de chasse ou de combat afin d'obtenir la blessure la plus importante possible.
4. Chemises
Les chemises adhèrent
au projectile afin de contrôler l'expansion de celui-ci, ou pour
améliorer l'alimentation dans les armes à chargement automatique.
Les chemises sont habituellement faites de cuivre. Beaucoup de gens
croient que des projectiles chemisés peuvent perforer des armures,
mais ce n'est pas le cas. Les chemises sont faites d'un matériel
mou qui ne peut possiblement pas pénétrer des métaux
durs comme l'acier.
Une chemise peut recouvrir
entièrement un projectile, ou le recouvrir seulement jusqu'à
la moitié de la pointe dans un style appelé semi-chemisé.
Un projectile qui est recouvert complètement par une chemise est
appelé entièrement chemisé.
Il y a aussi une version
unique d'un projectile entièrement recouvert de métal qui
s'appelle totalement chemisée. Un projectile totalement chemisé
est également chemisé à sa base, contrairement aux
projectiles entièrement chemisés où la base n'est
pas entièrement recouverte.
Les chemises peuvent
adhérer au projectile de deux façons. Une chemise,
particulièrement pour ceux qui rechargent leurs munitions, peut
être insérée de force par-dessus le projectile.
Une chemise peut également être plaquée à l'électrolyse.
5. Les projectiles
perforants
Nous n'avons pas mentionné
ce qu'est un projectile perforant, un projectile dont le noyau est en bronze
ou en acier solidifié. Le noyau de plomb mou à l'intérieur
de la chemise d'un projectile ordinaire va seulement s'écraser contre
une solide feuille de métal. La partie solide à l'intérieur
d'un projectile perforant va continuer de voyager et ainsi tenter de couper
le métal. C'est le seul type de projectile qui va causer des
étincelles sur le métal, étant donné que le
plomb ou le cuivre sont trop mous pour produire des étincelles.
Les projectiles perforants pour armes de poing sont illégaux aux
États-Unis ainsi qu'au Canada.
.22
LR
Des informations historiques
indiquent que le .22 LR (Long Rifle) fut développé par J.Stevens
Arms & Tool Company en 1887 et qu'il fut probablement disponible cette
même année. C'est une douille de .22 Long avec 5 grains
de poudre noire et un projectile de 40 grains au lieu de l'original 29
grains. La Peters Cartridge Company est supposée l'avoir fabriquée
en premier spécialement pour Stevens.
En un temps, le .22
LR fut disponible dans des chargements de poudre noire, "semi" sans fumée
et sans fumée. Remington introduit le premier type à
haute vélocité en 1930. À la fois le projectile
solide de 40 grains et celui de 37 grains à pointe creuse furent
disponible pendant de nombreuses années. La .22 LR est considérée
comme la cartouche à percussion annulaire la plus précise
et la plus développée, avec une multitude d'armes de poing
et de carabines qui sont chambrés pour ce calibre.
Le .22 LR est non seulement
la cartouche de compétition la plus populaire de toute l'existence,
mais aussi l'une des plus largement utilisées à la chasse
au petit gibier et à la vermine. Les cartouches à projectile
à pointe creuse à haute vitesse sont les meilleures sur le
terrain, et efficaces sur du gibier de la taille d'un lièvre jusqu'à
environ 75 verges. Les projectiles solides à haute vélocité
vont pénétrer 6 pouces de pin à courte distance, et
peuvent voyager jusqu'à 1,5 mille lorsque tirés à
un angle relativement faible de 25-30 degrés.
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.223
Remington
Pendant le milieu des
années 50, trois cartouches de calibre .224 furent sélectionnées
pour succéder au 7,62mm NATO en tant que principale cartouche militaire
des États-Unis. Ils furent le .222 Winchester, le .224 Springfield
et le .222 Special, celle-ci développée par Eugene Stoner
d'Armalite. Tous furent des versions améliorées de
la cartouche .222 Remington. Le .222 Special fut choisi parmi les
autres et bientôt devint connu sous le nom de .223 Remington.
Le .223 Remington apparut
pour la première fois en 1957 en tant que cartouche expérimentale
militaire dans la carabine d'assaut Armalite AR-15. En 1964, il fut
officiellement adopté par l'armée américaine en tant
que cartouche 5,6mm Ball M193. Elle est utilisée dans la carabine
à tir sélectif M16 qui est basée sur le design original
de l'AR-15. La cartouche fut le travail de Robert Hutton, qui était
technicien éditeur pour le magazine Guns & Ammo et qui possédait
un champ de tir à la carabine en Californie. Une des exigences
pour la cartouche fut que le projectile possédât, à 500 verges,
une vélocité supérieure à la vitesse du son
(environ 1080 pieds à la seconde au niveau de la mer), quelque chose
qu'on ne pouvait pas avoir avec la .222 Remington. Travaillant avec
Eugene Stoner d'Armalite, Bob Hutton dessina une cartouche légèrement
plus longue que la .222 et demanda à Sierra de créer un projectile
de 55 grains "boat-tail". Cette combinaison rencontra les exigences.
Le tout fut documenté dans la revue annuelle de Guns & Ammo
de 1971.
Étant à
l'origine une cartouche militaire alternative, le .223 (5,6x45mm) est maintenant
la cartouche officielle des militaires US et NATO. Il doit aussi
être noté que les forces NATO, incluant les États-Unis,
ont standardisé une nouvelle cartouche 5,56x45mm avec un projectile
plus lourd et que la M193 n'est désormais plus standard.
Peu de temps après
que les militaires ont adopté la cartouche, Remington amena une
version sportive, qui remplaça largement le .222 Remington et Remington
Magnum en terme de popularité. Pratiquement chaque fabriquant
de carabines à verrou a au moins un modèle chambré
pour le .223. De plus, il y a un grand nombre de carabines semi-automatiques
de type militaire disponibles dans ce calibre. Il fut un temps où
la carabine à pompe Remington 760 fut disponible dans le .223.
Le .223 Remington est
presque identique au .222 Remington Magnum, la seule différence
est que le .223 a une douille légèrement plus courte.
Les deux ne sont pas interchangeables même si le .223 va chambrer
dans une arme de calibre .222 Remington Magnum. Toutefois, la douille
de .223 va éclater dans la chambre de la .222.
Le .223 Remington fit
ses preuves en tant que cartouche militaire efficace pour des combats dans
la jungle ou des espaces forestiers, et pour support de feu à courte
distance, et a été plus tard amélioré par NATO
avec des projectiles plus lourds tirés dans des canons avec un court
pas de rayures. En tant que cartouche sportive, elle est aussi précise
que n'importe quelle autre .22 à percussion centrale à longue
distance. Les douilles militaires sont habituellement plus lourdes
que les douilles commerciales, les chargements à capacité
maximale devant être réduits d'au moins 10 % et être
augmentés avec précaution. Le .223 Remington peut être
classé en tant qu'excellente cartouche de vermine à moyennes
distances, celles-ci pouvant atteindre 250 verges.
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.22-250
Remington
Charles Newton, qui
créa le .250-3000 pour Savage, est habituellement crédité
comme étant le premier qui a raccourci la cartouche pour un projectile
de .248 pouce vers la fin des années 1920. Plus tard, dans
les années 1930, d'autres inventeurs de cartouches augmentèrent
l'angle d'épaulement à 28 degrés et chargèrent
la cartouche avec un projectile de .224 pouce.
Avant l'introduction
de la famille des cartouches .222 Remington, le .22-250 jouissait d'une
plus grande réputation que toute autre cartouche pour la vermine.
Que de bonnes raisons pour inciter Remington à commercialiser la
cartouche en 1965. Même aujourd'hui, le .22-250 est secondé
seulement par le .223 Remington en terme de popularité envers les
chasseurs à la vermine.
La première
carabine disponible pour le calibre .22-250 (avant même que les cartouches
furent disponibles sur le marché) fut la Browning. Remington
suivit avec le modèle 700 et maintenant, chaque fabricant de carabine,
petit et gros, offre ce calibre. Plusieurs tireurs à la vermine
sérieux considèrent la Remington 40X comme étant la
carabine de calibre .22-250 la plus précise sur le marché
depuis qu'elle est capable de placer cinq projectiles en un groupe de moins
d'un demi-pouce.
Pour le tir à
la vermine à longue distance, le .22-250 est une superbe cartouche
et lorsque chambrée dans une carabine de qualité supérieure,
elle est capable d'une précision extraordinaire. Les projectile
à pointe creuse sont parfaits pour faire des trous dans du papier
avec cette cartouche, mais quelques-uns ne produisent pas une bonne expansion
à des distances extrêmes, aussi bien qu'avec des projectiles
à pointe molle.
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.270
Winchester
Lorsque la balistique
extérieure et les trophées de chasse au gros gibier de cette
cartouche sont comparées avec celles en compétition, il devient
évident que nous n'avons pas évolué beaucoup dans
le développement des cartouches du gibier de montagne depuis que
Winchester a introduit le .270 en 1925. Introduit dans le modèle
54 et plus tard dans le modèle 70, chaque fabricant de carabine
qui est quelqu'un offre maintenant le .270 Winchester dans un vaste assortiment
de carabines à verrous, à un coup, à pompe et semi-automatiques.
Seulement le .30-06
est plus populaire que le .270 Winchester auprès des chasseurs de
gros gibiers, une conclusion qui ne nécessite pas d'être un
génie pour en arriver là. Le .270 Winchester offre
une bonne précision dans une carabine à verrou de qualité,
une trajectoire plate, et un bon pouvoir stoppant à grande distance,
le tout à un niveau de recul tolérable par tous sauf par
le plus inexpérimenté des tireurs. Le plus grand débat
qui fait rage auprès des fans de .270 est quelle pesanteur de projectile
est idéale pour le gros gibier. Probablement, ceux qui favorisent
le projectile de 130 grains pour du gibier allant jusqu'au chevreuil et
celui de 150 grains pour du plus gros gibier possèdent l'argument
le plus solide.
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.30
M1 Carbine
À chaque fois
qu'une cartouche est adoptée pour utilisation par le gouvernement
américain, ses chances de succès auprès des tireurs
civils sont très bonnes, peu importe son utilité pratique
en tant que cartouche sportive. Une telle cartouche est le .30 Carbine.
Elle est trop puissante pour le petit gibier, pas assez puissance pour
le gros gibier, et n'a jamais été disponible dans une carabine
précise. Et de plus, cette cartouche militaire des années
1940 est toujours au sommet de la liste de popularité auprès
des tireurs américains.
Introduite en 1940
dans la carabine M1, cette cartouche de calibre .30 à mur droit
fut chargée avec un projectile de 110 grains à pointe ronde
avec une vélocité de 1975 pieds à la seconde.
Comme l'armée américaine le dit, la carabine courte et légère
est beaucoup plus efficace dans les mains du soldat GI moyen qu'un pistolet
et beaucoup plus portable que la carabine M1 Garand longue et pesante.
Que cela s'avère
juste ou non est discutable, mais une chose est sûre. Les centaines
de carabines M1 vendues aux civils par la NRA assurent à cette cartouche
une popularité continue.
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.303
British
À l'origine
désignée comme étant une cartouche à poudre
noire, le .303 British fut le premier à être chargé
avec un propulseur sans fumée nommé Cordite, autour de 1892.
Le .303 servit en tant que cartouche militaire britannique jusque dans
les années 1950 et fut en un temps une cartouche à gros gibier
très populaire. Dans les mains de fermiers et natifs, cette
cartouche avec son long projectile de .311 pouce a probablement tué
plus de gibier africain que n'importe quel autre calibre. Même
aujourd'hui, le .303 British continue d'être très populaire
aussi bien aux États-Unis qu'au Canada.
Même si le .303
British fut une fois disponible dans la carabine à levier Winchester
Model 1895, très peu de chasseurs américains avaient entendu
parler de lui, jusqu'à ce que des douzaines de gouvernements d'autres
pays jetèrent leurs vieilles carabines militaires sur le marché
américain dans les années 50 et 60. À cette
époque, les carabines Lee-Enfield pouvaient être achetées
à aussi peu que 24,95 $ sur le marché du surplus de guerre.
Côté balistique, le .303 British est très semblable
au .30-40 Krag.
Plus grand chose est
dit ou écrit à propos du .303 British ces jours-ci, principalement
parce que ceux qui l'utilisent toujours sont des chasseur et non des écrivains.
Mais il continue à faire son travail correctement tout comme un
certain nombre d'autres cartouches du même style qui furent un classique
dans leur temps.
Le .303 British fut
la cartouche officielle de carabine militaire de l'Angleterre et de l'Empire
Britannique, de son adoption en 1888 jusqu'à ce qu'elle fut remplacée
par le 7,62mm NATO dans les années 1950. Le chargement original
fut un projectile de 215 grains sur une charge comprimée de poudre
noire; la poudre sans fumée fut le propulseur principal en 1882.
La fabrication aux États-Unis commença aux environs de 1897.
Remington chambra sa carabine à verrou à chargeur Lee pour
cette cartouche et Winchester fit de même avec leur carabine à
levier Model 95. Aucun fabricant de carabine américain n'a
chambré le .303 British depuis 1936. Toutefois, Winchester,
Remington et Federal continuent de fabriquer cette cartouche populaire.
Le .303 British a toujours
été populaire au Canada et dans d'autres parties de l'Empire
Britannique. Aux États-Unis, il n'a pas été
aussi largement utilisé à cause de sa performance similaire
au .30-40 Krag. Toutefois, depuis la fin de la Deuxième Guerre
Mondiale, l'importation d'un grand nombre de carabines britanniques Lee-Enfield
vint modifier la situation. Au temps présent, le .303 est
plus populaire que le .30-40 Krag. Le projectile de 215 grains a
toujours eu une bonne réputation de pénétration en
profondeur et est un favori pour la chasse à l'orignal et au caribou
dans les sous-bois canadiens. Le .303 convient tout à fait
à ce qu'accomplit déjà le .30-40 Krag. En Australie,
un certain nombre de cartouches sportives populaires sont basées
sur la douille raccourcie et/ou reformée de la .303.
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.30-30
Winchester
Le .30-30 Winchester
a probablement tué plus de chevreuil que n'importe quelle autre
cartouche. Et il a probablement blessé et gaspillé
plus de chevreuil que n'importe quelle autre cartouche. Mais les
chasseurs et non pas la cartouche doivent être félicités
pour le premier et blâmés pour l'autre. Dans les mains
de ces chasseurs qui acceptent les limites de la .30-30 en tant que cartouche
pour le gros gibier, la Winchester Model 94 et la Marlin Model 336 sont
des carabines à chevreuil meurtrières. Mais ces mêmes
carabines, dans les mains de chasseurs qui ne croient pas que leurs coups
doivent être limités à deux cent pas ou moins et un
tas de chevreuils blessés, vont tirer plus loin que la prochaine
colline.
Le .30-40 Krag fut
la première cartouche à poudre sans fumée disponible
dans des carabines sportives, mais le .30-30 Winchester fut la première
cartouche sans fumée spécifiquement désignée
pour la chasse au gros gibier. Lorsque introduit en 1895 dans la Winchester
Model 94, le .30-30 Winchester ne fut pas immédiatement populaire.
De nos jours, la plupart des chasseurs jugent toujours le pouvoir meurtrier
d'une carabine en regardant la grosseur du trou au bout du canon.
Mais la trajectoire plate, le faible recul, et la capacité à
tuer un chevreuil aussi rapidement qu'avec une cartouche à gros
gibier bâtirent la réputation de la .30-30. Ceci plus
le fait que pour des décennies la Winchester Model 94 représenta
le moyen le moins cher pour que quelqu'un se mette à chasser le
chevreuil, catapulta bientôt la .30-30 dans le firmament.
Même si la .30-30
a célébré plus de 100 ans, elle a toujours sa part
de gibier à chaque année.
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.308
Winchester
Le .308 Winchester
a gagné plus de compétitions de tir sur appui que n'importe
quelle autre cartouche plus grosse que le calibre 6mm. Et continue
de gagner plus de compétitions de tir sur appui de classe chasseur
que toutes les autres cartouches combinées. Le .308 est aussi
l'une des cartouche à gros gibier la plus populaire, non seulement
aux États-Unis, mais dans bien d'autres pays.
Peu après la
Deuxième Guerre Mondiale, le gouvernement américain donna
des contrats à Winchester et Remington pour de l'assistance dans
le développement d'une cartouche de remplacement pour la .30-06.
Le résultat de ces efforts fut une plus courte version de la .30-06
nommée T-65. Plus tard, le nom fut changé pour 7,62mm
NATO.
Constatant que n'importe
quelle cartouche adoptée par Oncle Sam fut certaine d'être
populaire auprès des tireurs civils, Winchester battit Remington
de peu en habillant le 7,62mm et le baptisa .308 Winchester. Ce fut
un bon mouvement. Le .308 en vint à gagner de la popularité
en tant que cartouche de gros gibier, non seulement dans les carabines
à verrou, mais aussi dans les pompes, à un coup, semi-automatique
et à levier. Ce qui résume principalement les principales
raisons pour le succès du .308. Sa petite cartouche rend les
fabricants de carabine capables de l'offrir dans n'importe quel type d'arme.
Choisir le .308 au
lieu du .30-06 dans une carabine à verrou, à pompe ou semi-automatique
n'a pas de sens simplement parce que la cartouche plus courte ne peut pas
être faite pour égaler la performance de la plus longue cartouche.
Mais dans une carabine à levier comme la Savage Model 99, le .308
est de loin supérieur à la famille de cartouches .30-30.
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.30-06
Springfield
Si les ventes de carabines,
cartouches et matrices de rechargement et l'opinion du chasseur veulent
dire quelque chose, le .30-06 est toujours la cartouche de gros gibier
la plus populaire dans le monde. Ce qui en dit un bout lorsqu'on
considère que même après près d'un siècle
d'essais, nous ne sommes pas arrivés avec une cartouche qui vient
près de menacer sa popularité.
Développé
et introduit par Springfield Armory en 1906, le .30-06 est une version
légèrement plus courte de l'ancienne cartouche .30-03.
Son développement en tant que cartouche militaire américaine
fut inspiré par le développement en Allemagne des cartouches
7x57mm et 8x57mm Mauser. En plus de servir en tant que principale
cartouche de combat américaine jusqu'en 1952, le .30-06 a établi
un record dans les champs de tir et sur les terrains de chasse qui n'a
pas encore été égalé par aucune autre cartouche.
D'autres cartouches ont maintenant établi d'autres records et plusieurs
chasseurs choisissent maintenant des cartouches plus puissantes pour le
gros gibier, mais aucune cartouche n'a servi les deux rôles mieux
que la .30-06.
Lorsqu'on regarde de
plus près la .30-06, les raisons de son succès deviennent
très claires. Pour commencer, la .30-06 est pratiquement la
cartouche la plus puissante qu'un tireur moyen peut tirer sans souffrir
d'inconfort. Pour finir, la .30-06 tire à une trajectoire
suffisamment plate pour un tir à longue distance sur un chevreuil
et frappe suffisamment fort pour la plupart du gros gibier vivant sur cette
planète. De plus, une bonne carabine à verrou dans
le .30-06 est suffisamment précise pour le tir à la vermine
même si elle est beaucoup trop puissante pour cela.
L'opinion du chasseur
quant au bon poids du projectile varie, mais le 150 grains pour le chevreuil
et le 180 pour le reste a du bon sens.
En 1903, le gouvernement
américain adopta une nouvelle cartouche militaire pour remplacer
le .30 Army (.30-40 Krag), qui a été adopté en 1892.
Comme le .30-40 Krag, cette nouvelle cartouche (calibre .30, Model 1903)
présente un projectile de 220 grains chemisé à pointe
ronde. Toutefois, le Model 1903 augmenta la vélocité
d'environ 100 pieds à la seconde, même si la nouvelle carabine
a un canon plus court. La cartouche à design sans bourrelet,
généreusement empruntée de Mauser, fut aussi une amélioration
parce qu'elle améliore l'alimentation à partir du chargeur.
Néanmoins, comme
cela semble être typique à cette époque, l'armée
américaine fut longue à se moderniser. Alors que la
.30-03 fut standardisée, les autres puissances mondiales étaient
en train d'adopter des projectiles spitzer dans leurs cartouches militaires.
La nouvelle .30-03 devint instantanée obsolète. En
1906, une version modifiée de la cartouche de base fut adoptée
en tant que cartouche de calibre .30, modèle 1906. Celle-ci
présenta un projectile spitzer plus léger et un plus court
collet de la douille.
La .30-06 Springfield
est une cartouche militaire américaine adoptée en 1906 pour
la carabine de service Springfield Model 1903, qui est basée sur
le système à verrou Mauser. La .30-06 est actuellement
une version légèrement modifiée de la cartouche originale
1903, qui fut chargée avec un projectile de 220 grains à
pointe ronde allant à une vélocité de 2300 pieds à
la seconde. À cause du développement des cartouches
en Europe, il fut considéré comme préférable
de changer pour un projectile plus léger de 150 gains à bout
pointu à une vélocité plus élevée de
2700 pieds à la seconde. En même temps, le collet de
la douille fut raccourci de .07 pouce. Cette cartouche améliorée
fut désignée "Ball Cartridge, caliber .30, Model of 1906",
mais en pratique, la nomenclature fut abrégée à .30-06.
La version .30-06 peut être chambrée et tirée à
partir de n'importe quelle carabine conçue pour la cartouche originale
1903, mais l'inverse n'est pas vrai à cause de la différence
de la longueur de la douille. Pendant plusieurs années, à
la fois les configurations 1903 et 1906 furent fabriquées par des
fabricants de munitions sportives. Tirer la cartouche 1906 dans la
chambre de la 1903 donna malheureusement une pauvre précision.
Les vieux catalogues listent les deux cartouches. Occasionnellement,
la version 1903 est appelée le .30-45 parce que le chargement original
utilisait 45 grains de poudre sans fumée.
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7,62x39mm
Développé
et introduit pour un usage militaire par la Russie en 1943, le 7,62x39mm
est la cartouche de carabine d'assaut la plus populaire au monde.
Trente à cinquante millions de mitraillettes Kalashnikov ont été
produites dans ce calibre dans une douzaine de pays, et près de
55 nations, mineures et majeures, l'utilisent. Même si la Russie
a maintenant adopté sa version du 5,56x45mm américain appelé
le 5,45x39mm, il va s'écouler un grand laps de temps avant que l'on
ne voie le dernier 7,62x39mm. Le 7,62x39mm est aussi la cartouche
parente du .220 Russian, du .22PPC et du 6mm PPC.
Le diamètre
standard entre les rayures des carabines militaires de 7,62x39mm d'autres
pays est .311 pouce, et la plupart des cartouches fabriquées en
usine sont chargées avec des projectiles approchant ce diamètre.
La Ruger Mini-30, la première carabine commerciale américaine
à être produite dans ce calibre, a un diamètre entre
les rayures de .308. Le design de sa chambre lui permet d'accepter
des projectiles de .308 et .311 pouce.
Il y en a plusieurs
qui disent que le 7,62x39mm est égal en puissance à la .30-30
Winchester, mais ce n'est pas vrai. Même si des projectiles
plus lourds peuvent être chargés dans cette cartouche, la
vélocité est très basse depuis qu'elle fut destinée
à propulser des projectiles de 120 et 125 grains à juste
au-dessus de 2300 pieds à la seconde. En d'autres mots, aucune
cartouche de 7,62x39 ne peut égaler la .30-30 lorsque chargée
avec un projectile de 170 grains.
Quelques carabines
de 7,62x39mm fabriquées dans d'autres pays ont la réputation
de se décharger accidentellement lorsque le verrou se referme contre
la cartouche dans la chambre. De telles carabines sont pour les collectionneurs
seulement et doivent être désactivées en enlevant le
percuteur.
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.375
H&H Magnum
Il y en a qui disent
que le .375 Holland & Holland Magnum est la cartouche à gros
gibier la plus populaire de tous les temps. Il y en a d'autres qui
disent c'est trop gros pour le chevreuil et trop petit pour les animaux
très gros. Mais un fait indiscutable reste : le .375 H&H
va tuer un chevreuil avec moins de perte de viande qu'avec une .270 et
a probablement tué plus de gros gibier de la taille d'un buffle
que n'importe quelle autre cartouche de gros calibre.
Une cartouche aussi
fine que le .375 H&H Magnum n'est pas vraiment nécessaire en
Amérique du Nord sauf lors de la chasse à l'ours à
courte distance. Lorsque chargée avec un projectile spitzer,
le .375 tire sur une trajectoire très plate jusqu'à 300 verges
et délivre une puissance d'arrêt égalée par
très peu d'autres cartouches.
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.45-70
Government
Le .45-70 et le .44-40
sont les plus vieilles cartouches à percussion centrale toujours
produites par les fabricants de munitions américains et le .45-70
est la plus vieille cartouche à percussion centrale toujours chambrée
dans des carabines modernes. Cinq chargements sont disponibles chez
Winchester, Remington et Federal et les carabines dans ce calibre sont
fabriquées par Marlin et Ruger.
Ayant servi en tant
que cartouche militaire officielle des États-Unis de 1873 à
1892, le .45-70 en vient à devenir très populaire auprès
de chasseurs de gros gibier. La vieille cartouche aurait pu disparaître
lorsque Winchester discontinua la carabine à levier modèle
1886 en 1935 si cela n'aurait pas été de Marlin qui l'a fait
revivre dans les années 70 en l'offrant dans une variation du modèle
336 appelée Model 1895.
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.458
Winchester Magnum
Le tireur et chasseur
américain a toujours été une créature difficile
à satisfaire. Il ignora littéralement des douzaines
de cartouches utiles et les laissa sombrer dans l'obsolescence, et alors
une cartouche d'une utilité extrêmement limitée arriva
et conquit son cœur. Une telle cartouche est le .458 Winchester
Magnum. Excepté pour une utilisation sur les plus gros gibiers
au monde que la plupart des chasseurs ne verront jamais sauf à la
télé ou dans des revues, le .458 Magnum peut être considéré
comme une cartouche inutile. Mais un tas de carabines de ce calibre
sont vendues aux États-Unis principalement parce que les Américains
aiment les voitures puissantes, les cartouches puissantes et le .458 Magnum
se tient presque au sommet de la liste des plus fortes de ces cartouches.
Cela ne veut pas dire
que le .458 Magnum n'est pas une excellente cartouche. Pour chasser
l'éléphant ou le buffle, peu de cartouches font un meilleur
travail que la plus grosse cartouche de Winchester. Depuis son introduction
en 1956, le .458 Magnum est devenu la cartouche à gros gibier la
plus populaire auprès des chasseurs professionnels africains, non
seulement pour le contrôle de la population animale, mais aussi pour
garder les clients hors de danger lorsqu'on les mélange à
des animaux dangereux.
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.460
Weatherby Magnum
Aucune autre cartouche
commerciale ne brûle autant de poudre en poussant un projectile lourd
aussi rapidement. Et aucune cartouche ne peut égaler les 8000
pieds-livre d'énergie qu'offre le .460 . Ceci est le bon côté.
Le .460 Magnum vient
également près de vous frapper derrière votre chapeau
à moins que vous n'ayez une carabine avec un bon frein de bouche
attaché à son canon. Ce qui devrait être un bon
point depuis que toutes les .460 fabriquées par Weatherby en ont
un, et que de toute façon très peu parmi nous vont le remarquer
si un buffle ou un éléphant vient en courant dans notre direction...
Cela résume plutôt bien le .460 Weatherby Magnum. Ce
n'est pas une cartouche qu'on se plaît à tirer pour le plaisir
lors d'un après-midi, et elle n'est pas non plus nécessaire
lorsqu'on chasse du gros gibier dangereux, mais c'est une chose pratique
à avoir tout près pour arrêter un gros gibier très dangereux.
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.50
BMG
La cartouche que l'on
connaît aujourd'hui sous le nom de .50 BMG fut créée
à la demande personnelle du général John Pershing.
Cette requête pour une cartouche de mitrailleuse lourde fut le fruit
des expériences américaines avec les armes de gros calibre
employées par les nations européennes pendant la Première
Guerre Mondiale. En avril 1918, cette demande d'une arme avec une
portée efficace de 6 000 mètre et une vélocité
initiale de 2600 pieds à la seconde fut prise en charge par Winchester
Repeating Arms Company. La cartouche proposée devait remplir
à la fois les fonctions de cartouche de mitrailleuse et d'anti-char.
Plus tard dans le même
mois, Winchester commença la fabrication de cartouches d'essai pour
obtenir des données balistiques. Initialement, ils utilisèrent
des douilles en laiton de calibre 16 raccourcies pour accepter un projectile
en plomb de 500 grains et, développer une vélocité
de 2485 à 2944 pieds à la seconde et générer
une pression de 90 000 livres par pouce carré (une mesure probablement
largement surestimée).
À la fin de
1918, les travaux sur la cartouche furent transférés de Winchester
à Frankford Arsenal, jusqu'où ils restèrent bien avant
la Deuxième Guerre Mondiale. Le travail du design de l'arme
elle-même fut effectué par John Browning et Colt.
Durant les années
de développement qui s'ensuivirent, le design de la douille passa
à travers une série de métamorphoses. Des longueurs
de douille variant de 4,08 à 3,8 pouce furent essayées.
Des designs à bourrelet, semi-bourrelet et sans bourrelet furent
pris en considération. À la fois les cartouches antitank
allemandes de 13mm et une version plus grosse de la .30-06 furent copiées,
la dernière ayant été finalement approuvée.
Des projectiles de 800 à 508 grains furent testés.
Et des longueurs totales de cartouche de 5,51 à 5 pouces furent
explorées.
Éventuellement,
les développements dans les armures de char d'assaut surpassèrent
ceux des carabines antitank, et la .50 BMG devint exclusivement une cartouche
pour mitrailleuse lourde. La première mitrailleuse fut standardisée
en tant que M1921 et, en 1924, la cartouche de calibre .50 Browning Machine
Gun fut adoptée dans une forme semblable à celle que nous
connaissons aujourd'hui.
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.25
ACP (Automatic Colt Pistol)
Cette cartouche a été
introduite aux États-Unis en 1908 par le pistolet Colt .25 Pocket
Ammunition désigné par Browning. Il a été
introduit en Europe quelques années plus tôt par le Baby Browning,
qui est pratiquement identique au Colt. Le design de ces deux pistolets
a été copié par d'autres fabricants partout dans le
monde. Littéralement, des douzaines de pistolets différents
ont utilisé cette cartouche. Le Browning original est toujours
fabriqué (pour le marché européen) mais Colt n'a pas
repris la fabrication de leur Vest Pocket après la Deuxième
Guerre Mondiale. American Arms, Beretta, Iver Johnson, Jennings,
Lorcin, Phoenix Arms, Sundance, Taurus, Asrta, Star et Walther ont tous
fait des pistolets de ce calibre.
Le .25 Automatic a
un projectile de très haute vélocité pour une si petite
cartouche. Toutefois, l'énergie qu'il délivre peut
importe la distance est très faible. Ceci, combiné
avec le projectile entièrement recouvert de métal, lui confère
un très faible pouvoir stoppant ou meurtrier sur quelque chose.
Le .25 Auto n'est pas assez puissant pour chasser quelque chose sauf la
vermine, et n'est pas assez adéquat pour une autodéfense
sérieuse. Toutefois, les pistolets de ce calibre sont populaires
à cause de leur petite taille et de leur faible coût.
La principale utilité est que lorsqu'on est menacé, personne
ne veut être blessé si on peut l'éviter, même
avec le petit .25. Récemment, Winchester introduisit une cartouche
à pointe creuse dans l'effort d'améliorer la balistique terminale.
Un fait important qui
n'est pas souvent considéré est que le .25 ACP amène
un meilleur fonctionnement dans les pistolets compacts typiques,
comparé à n'importe quel autre calibre à percussion
latérale. De plus, en dépit d'être très
faible, c'est mieux que de tirer des cailloux et ça peut neutraliser
ou tuer.
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.32
ACP (7,65mm Browning)
La cartouche de 7,65mm
fut introduite sur le marché européen par la firme belge
Fabrique Nationale en 1899 dans le premier pistolet semi-automatique réussi
de John Browning. En 1903, Colt introduisit son premier semi-automatique
dessiné par Browning, le Pocket Model, chambré pour la même
cartouche, et renomma celle-ci le .32 Automatique Colt Pistol, ou .32 ACP
en court. D'un design à semi-bourrelet, le .32 ACP fut introduit
avec un projectile de 71 grains entièrement recouvert de métal
avec une vélocité de plus de 900 pieds à la seconde
pour une énergie cinétique de 130 pieds-livre. Plusieurs
compagnies américaines offrent différents chargements pour
cette cartouche, mais la cartouche Winchester de 60 grains à pointe
creuse avec une vélocité de 970 pieds à la seconde
est souvent préférée par les très peu de forces
policières qui continuent d'utiliser cette cartouche relativement
anémique dans des pistolets de poche en cas de secours. Winchester
liste l'énergie cinétique de cette cartouche à 125
pieds-livre.
Même si plusieurs
autres cartouches jouissent d'une publicité beaucoup plus grande,
il y a plus d'armes de poing chambrées pour cette cartouche que
pour n'importe quelle autre. Il fut estimé que durant les
premiers 10 ans de l'existence du calibre .32 ACP, la Fabrique Nationale
à elle seule produisit plus de 500 000 pistolets de ce calibre.
Pratiquement chaque fabriquant de pistolets semi-automatiques dans le monde
a fabriqué des millions de petits pistolets de poche de calibre
.32 ACP avec des noms tels que Walther, Mauser, Colt, Remington, Savage
et FN/Browning sur la liste.
Le diamètre
des rayures à l'intérieur des canons de ce calibre peut varier
de .308 à .313 pouce, selon le fabricant.
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.380
ACP (9mm Browning Short)
Introduit par la firme
belge FN en 1912, le 9mm Browning Short est l'une des nombreuses cartouches
de pistolet semi-automatique créées par John Browning.
Dans quelques pays Européens, cette cartouche a aussi désignée
en tant que 9mm Kurz et 9mm Corto, mais aux États-Unis, on y va
avec le nom de .380 Auto.
Même si la plus
puissante 9mm Parabellum a joui d'une grande popularité avec les
années, des milliers et des milliers de pistolets semi-automatiques
ont été fabriquées dans le .380. Plusieurs compagnies
américaines et autres ont offert ou continuent à offrir des
pistolets compacts dans ce calibre incluant Colt, Savage, Remington, Llama,
Star, FIE, Browning, Walther et Beretta. Quelques départements
de police européens ont adopté le .380 et il a même
gagné de l'importance en tant que cartouche militaire dans des pays
tels que la Suède, l'Italie et la Tchécoslovaquie.
Aux États-Unis,
le .380 ACP est classé en tant que cartouche la mieux appropriée
pour l'autodéfense. C'est très simple parce que les
pistolets de ce calibre ne sont pas conçus pour une utilisation
sportive. La cartouche de .380 est suffisamment puissante pour le
gibier de la taille d'une vermine sur de courtes à moyennes distances,
mais la faible précision des pistolets de ce calibre limitent sa
portée efficace à environ 15 courts pas.
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.38
Special
L'une des cartouches
de revolver les plus populaires de tous les temps est la .38 S&W Special
introduite en 1902. Pendant plusieurs années, un revolver
de calibre .38 Special représenta l'arme de service classique des
policiers, mais il perd rapidement du terrain en faveur des nombreux pistolets
9mm Parabellum à grande capacité. Même alors,
un homme qui place correctement 6 coups avec son .38 va toujours être
plus efficace qu'un autre qui tire 15 coups de 9mm un peu partout.
En sa faveur, quelques experts croient que les nouveaux chargements +P
du .38 Special en font une bien meilleure cartouche de défense que
la 9mm ne puisse jamais être, plus spécialement lorsque chargé
avec des projectiles de 150 grains et plus.
En plus d'être
une de nos plus utiles cartouches de revolver pour des usages d'autodéfense,
le .38 Special est également l'une des cartouches d'armes de poing
les plus précises jamais créées.
Le .38 Special n'est
plus aussi attrayant que les cartouches modernes, mais il est encore trop
bon pour mourir. Comme les autres classiques de sa sorte, le .38
Special va continuer d'être un des grands classiques américains
pour plusieurs décennies à venir.
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.357
Magnum
Lorsque introduit en
1935, le .357 Magnum fut décrit comme la cartouche d'arme de poing
la plus forte au monde, un titre qui a depuis été relégué
à d'autres cartouches telles le .44 Magnum, le 10mm Auto et le .41
Magnum. Même alors, le .357 Magnum est toujours un développement
très utile. Pour le tir sur cibles en papier et objets divers,
les revolvers chambrés pour ce calibre tirent des charges de .38
Special avec une précision acceptable, mais pour un travail plus
sérieux, la forte pression interne générée
par le .357 produit presque trois fois plus d'énergie que son plus
court parent.
En dépit de
la grande publicité dont jouissent les cartouches de plus gros calibre,
le .357 est toujours la cartouche magnum de revolver la plus populaire
jamais introduite. Cela est probablement dû au fait qu'il génère
un recul que la plupart des tireurs peuvent tolérer.
Le .357 Magnum est
occasionnellement promu en tant que cartouche pour chevreuil. Dans
les mains d'un chasseur expérimenté qui place calmement le
bon projectile à la bonne place à courte distance, il va
à peine faire le travail la plupart du temps, mais lorsque utilisé
par un chasseur moyen, le .357 Magnum laisse beaucoup à désirer
dans ce rôle. En tant que cartouche de chasse, le .357 est
vu à son meilleur lorsque utilisé sur des vermines ou pour
une chasse à moyen gibier comme un chevreuil, par exemple.
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9mm
Luger
Aussi appelé
le 9mm Parabellum fut introduit en 1902 dans le pistolet
Luger. En 1904, il devint la cartouche officielle de la Marine allemande,
et deux ans plus tard fut adoptée par les forces armée du
même pays. En 1985, les forces armées des États-Unis
discontinuèrent l'utilisation du Colt 1911 .45 ACP et adopta le
Beretta 92F de calibre 9mm Parabellum. Si cela représente
un pas en avant ou non pour les soldats américains va être
longtemps débattu.
De toutes les cartouches
désignées pour les pistolets semi-automatiques et mitrailleurs
pendant ce siècle, le 9mm est de loin le plus populaire. Durant
les dernières années, un certain nombre d'agences de forces
de l'ordre américaines passèrent du revolver de calibre .357
et .38 aux 9mm à grande capacité. Le FBI a adopté
le 9mm, mais après avoir manqué à son devoir comme
prévu, ils le remplacèrent pour la cartouche plus puissante
de 10mm Auto. Si quelque chose de bon peut être dit du 9mm
Parabellum, c'est un fait que la plupart des tireurs vont tirer plus précis
qu'il ne serait possible de le faire avec d'autres cartouches plus puissantes.
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.40
S&W
Développé
par Winchester et Smith & Wesson, le nouveau .40 S&W est destiné
pour devenir la révélation des années 90. Cette
cartouche est légèrement plus courte et possède une
plus petite capacité que le 10mm Auto. Elle est capable de
produire un réel pouvoir stoppant sans un recul excessif et le tout
dans un pistolet très compact.
Le .40 S&W a été
adopté par diverses agences de police, incluant la patrouille d'autoroute
de Californie, après une évaluation extensive pouvant qu'il
était de beaucoup supérieur au calibre 9mm. Le recul
n'est pas beaucoup plus puissant qu'un 9mm, donc une personne normale devrait
être capable d'absorber son doux recul facilement.
Le chargement standard
des forces de l'ordre est un projectile de 180 grains voyageant à
950 pieds à la seconde à partir d'un canon de 4 pouces; toutefois,
des projectiles pesant de 150 à 200 grains peuvent être utilisés
avec d'excellents résultats.
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.44
Special
À travers les
années, la longueur d'un grand nombre de cartouches a été
augmentée afin de produire des cartouches nouvelles et plus puissantes.
La douille de .357 Magnum est une version extra longue du .38 Special,
et le .357 Maximum est une version extra longue du .357 Magnum. Et
il en va de même avec un trio de cartouches de calibre .44.
La douille de .44 S&W Special est une douille de .44 Russian allongée,
et la douille de .44 Remington Magnum a été créée
en étirant un peu la douille de .44 Special.
Introduit autour de
1907, le .44 Special fut plus populaire que ce qu'il est aujourd'hui.
Jusqu'à l'arrivée de son supérieur, le .44 Magnum,
le .44 Special fut quelques fois chargé avec des pressions beaucoup
plus fortes que ce que les revolvers Smith and Wesson étaient désignés
pour. Ces charges extra-fortes furent une des raisons pour laquelle
Smith & Wesson s'associa avec Remington pour produire le .44 Magnum.
Même si le .44
Special n'est pas aussi fort que son supérieur magnum, il va faire
un bon travail lorsque rechargé pour des revolvers modernes.
Un projectile de 240 grains de calibre .44 Special à une vitesse
maximale tiré à partir d'un canon de six pouces et demi est
très légèrement supérieur à ce que le
.44 Magnum va produire avec le même projectile avec un canon de quatre
pouces.
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.44
Magnum
Quand on parle de retirer
le maximum de puissance d'un revolver à un niveau de recul qui peut
être absorbé par n'importe quel tireur décidé
à l'endurer, le .44 Magnum a longtemps été, et le
sera probablement toujours, une des plus grandes cartouches à avoir
existé, principalement parce que les écrivains aiment en
parler et que les lecteurs aiment en lire. Le .44 Magnum a beaucoup
de classe. Il représente la plus puissante cartouche qui peut
être tirée confortablement à partir d'un revolver de
taille et de poids conventionnel.
Introduit en 1955 dans
le revolver modèle 29, le .44 Magnum fut inspiré par des
charges extra fortes de .44 Special qui furent alors populaires auprès
d'un groupes de pionniers du rechargement gouverné par Elmer Keith.
En tant que résultat d'une légère pression engendrée
par Keith et quelques autres qui partageaient sa passion des armes extrêmement
puissantes, Remington et Smith and Wesson s'associèrent pour produire
la réponse à leurs prières. Rapide pour sauter
à bord de n'importe quel wagon de tête qui vaut la peine être
conduit, Ruger ne perdit pas de temps pour introduire son Super Blackhawk
dans l'également nouveau calibre .44 Magnum.
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.45
Colt
Le .45 Colt (souvent
appelé à tort le .45 Long Colt) fut introduit dans le revolver
simple action Colt en 1873. Deux ans plus tard, il adopté
par l'Armée américaine et servit jusqu'à ce qu'il
fut remplacé par le moins puissant .38 Long Colt en 1892.
Originalement chargé avec un projectile en plomb de 255 grains éjecté
du canon à 810 pieds à la seconde par 40 grains de poudre
noire, la grosse cartouche généra une impressionnante énergie
à la bouche de 378 pieds-livre. Aujourd'hui, la cartouche
de .45 Colt est chargée avec de la poudre sans fumée pour
une vitesse nominale à la bouche de 855 pieds à la seconde
avec des projectiles de 250 et 255 grains et à 900 pieds à
la seconde avec un projectile de 225 grains.
Durant ses beaux jours,
le .45 Colt fut la cartouche magnum de revolver. Seulement le .44
Special avec ses 360 pieds-livre d'énergie vint près d'égaler
son "punch". Même si cartouches magnum des temps modernes ont
abaissé le .45 Colt dans le bas des tables de performance, il a
encore suffisamment de vie emmagasinée pour être utilisé
pour tuer du gibier de la taille d'un chevreuil à queue blanche
à des portées normales. Un projectile de 250 grains
chargé à environ 1000 pieds à la seconde et tiré
à partir d'un revolver moderne tel qu'un Ruger Blackhawk délivre
autant d'énergie à 50 verges qu'un .357 Magnum, et il perce
un plus gros trou à travers des choses lorsqu'il y est.
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.45
ACP
Le .45 Auto et le Colt
Government Model détiennent le record pour avoir servi le plus longtemps
une carrière militaire que n'importe quelle autre combinaison cartouche/arme
à feu jamais introduite aux États-Unis. Adoptés
en 1911, les deux furent retirés en 1985 lorsque leur rival, le
9mm Parabellum, devint la "nouvelle cartouche de l'Oncle Sam. Après
avoir servi loyalement pendant trois quarts de siècle, le vieux
soldat fut envoyé paître et une cartouche plus vieille et
moins puissante prit sa place.
Même si le .45
ACP n'est plus une cartouche militaire officielle, il est plus populaire
aujourd'hui auprès des tireurs civils qu'il ne l'a jamais été.
Et sa popularité, avec celle du 1911, continue de grandir en dépit
de l'introduction de nouvelles armes et de nouvelles cartouches telles
que le 10mm Auto, .41 Action Express et .40 S&W. Plus de 70 %
des membres de L'USPSA utilisent toujours le .45 ACP dans les compétitions.
La plupart de ces armes sont le vieux modèle Colt Government.
En dépit de
ce que disent les théoriciens, le pistolet 1911 et la cartouche
.45 ACP seront toujours une des premières équipes pour une
utilisation dans des situations de défense personnelle. Cette
combinaison est aussi le seul meilleur choix pour la majorité des
compétitions de USPSA/IPSC. La cartouche de .45 ACP est une
cartouche extrêmement précise.
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.50
Action Express
Le .50 AE fut développé
en 1988 pour le pistolet Desert Eagle importé d'Israel par Magnum
Research. C'est un autre développement de Evan Whildin, alors
employé chez Action Arms. Cela fit partie d'un programme pour
améliorer la performance d'un pistolet semi-automatique à
travers un nouveau design de cartouche. Le .50 AE a le même
diamètre de bourrelet, grandeur de douille et grandeur totale de
la cartouche que le .44 Magnum. Toutefois, le diamètre de
la base est de .547 pouce; comme le .41 AE, le .50 AE a un bourrelet rabattu.
La raison est que la cartouche peut être chambrée dans le
Desert Eagle sans faire de changements au design de base. Le pistolet
est déjà chambré pour le .44 Magnum, et en gardant
le même diamètre de bourrelet, le changement de calibre au
.50 AE va requérir seulement un nouveau canon. Ceci est une
approche très pratique.
Le .50 AE utilise un
projectile d'un demi-pouce de diamètre pesant 325 grains et ayant
une vélocité à la bouche de 1400 pieds à la
seconde. Le projectile de 300 grains, à la même vitesse,
délivre 1414 pieds-livre d'énergie, ce qui fait du .50 AE
l'une des plus puissantes cartouches de pistolet. C'est une excellente
cartouche de chasse pour le chevreuil ou en tant qu'arme de secours lors
de la chasse d'animaux dangereux.
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