Articles
divers sur les armes à feu
Qu'est-ce que le tir sur appui ?
La course à la
puissance des armes de poing vient de commencer
Projectiles en chute libre
Un bref historique des armes à air
Les armes à air
comprimé sont l'idéal pour la pratique du tir
Qu'est-ce
que le tir sur appui ?
Plusieurs personnes qui n'ont jamais pratiqué le tir sur appui ne
peuvent comprendre un sport de tir qui laisse l'arme appuyée.
Ces personnes ne comprennent pas que des personnes essaient de placer 5
projectiles dans le même trou et n'imaginent pas que la moindre petite
brise puisse déplacer un projectile de sa trajectoire. On
a déjà rencontré de très petits groupes (un
groupe consiste en 5 coups tirés dans une cible en 7 minutes).
Lorsque je dis petits, cela signifie très petit. Un de ces
groupe mesurait .068 pouce ! Il fut tiré avec du 6mm PPC et
le trou dans la cible mesurait .311 d'un côté à l'autre
! Ce sport mesure le trou (ou les trous) dans leur plus grand diamètre
avec un micromètre. Le diamètre du projectile est alors
soustrait, ce qui nous donne la taille du groupe centre à centre.
Le tir sur appui est
un sport qui demande le plus du tireur et de son équipement.
Une carabine de tir sur appui et ses cartouches sont à la pointe
de la technologie. Il n'y a pas de combinaison plus précise
dans le monde. Alors que plusieurs tireurs négligent l'essentiel
dès leurs débuts, d'autres le font très bien et inscrivent
leurs nom dans la légende. Dans le tir sur appui, les gagnants
et les perdants sont séparés seulement par des millièmes
de pouce.
Dans le tir sur appui,
la carabine se tient sur un appui avant et arrière. L'appui
avant a toujours des ajustements qui déplacent l'arme un petit peu
ici et là. Ce même appui permet aussi à l'arme
de reculer en ligne droite sans trop se déplacer d'un côté
et de l'autre. L'appui arrière est seulement un sac de cuir
rempli avec du sable.
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La
course à la puissance des armes de poing vient de commencer
La puissance de la
cartouche était stupéfiante. Lorsque tiré sur
l'arrière d'une voiture en fuite, le projectile perforant pénétra
dans la valise, déchiqueta les sièges arrière et avant
et s'arrêta dans le moteur, immobilisant ainsi les gangsters dans
leur fuite. Du moins, c'est la façon dont la nouvelle cartouche
Magnum de revolver fut annoncée à un monde étonné.
Ce fut en 1935 et la cartouche était le .357 Magnum.
Un effort joint de
Smith & Wesson et Winchester, la nouvelle cartouche était si
puissante que Smith & Wesson eut à développer un nouveau
revolver pour contenir sa pression énorme. À une vélocité
de 1512 pieds par seconde, le projectile de 158 grains générait
une énergie de 602 pieds-livre (plus que le double de la cartouche
de .45 ACP et plus du triple de celle de .38 Special. "Le projectile
de .357 va tirer à travers des plaques d'acier que d'autres cartouches
considérées comme puissantes auraient seulement égratigné",
pouvait-on lire dans une brochure de Smith & Wesson datant de 1936.
Naturellement, les
personnes humanitaires étaient effrayées par le .357 Magnum
et, comme leurs pères spirituels qui ont protesté contre
la flèche et le projectile de carabine, arguèrent qu'aucune
agence de police civilisée ne devrait être armée avec
une armurerie possédant un tel pouvoir dévastateur.
Personne, sans aucun doute, n'était capable de survivre à
l'impact d'un tel projectile. Mais on était à l'époque
des gentlemen tels que John Dillinger et le .357 étendit le bras
de la loi. Derrière cela, même le personnage de bande
dessinée Dick Tracy adopta éventuellement le .357 Magnum.
Une chose était certaine : le .357 était plus puissant que
ce qu'un pistolet avait besoin d'être et il n'y en aura sûrement
pas de plus puissant. Et pour une couple de décennies,
ce fut vrai.
Le .44 arriva
Toutefois, l'apparition
du .44 Magnum donna une vision différente des possibilités
de chasser le gros gibier avec une arme de poing. Avec un projectile
de 240 grains quittant le canon à une vitesse de 1600 pieds par
seconde et possédant une énergie de plus de 1300 pieds-livre,
le monde des armes de poing fut littéralement renvoyé à
ses lauriers. Comme avec le .357 Magnum, les publications balistiques
suivantes ont été réduites à une vélocité
d'environ 1200 pieds par seconde et une énergie cinétique
d'environ 750 pieds-livre.
En dépit des
exploits des Dirty Harry armés de la sorte, il y eut des chasseurs
de gros gibier regardant ce qu'on pouvait faire pour amener le .44 Magnum
à sa pleine puissance. N'oubliez pas que l'énergie
à 50 verges d'un projectile de .44 Magnum remonte à moins
de la moitié de celle d'une .30-30.
Pendant les années
1960, trois choses arrivèrent qui donnèrent un coup d'envoi
à la chasse avec arme de poing. L'une fut l'annonce
par Remington de son XP-100, un pistolet à mécanisme à
verrou. La seconde était l'introduction d'un pistolet à
un coup à mécanisme à charnière par le fabricant
Thompson/Center Arms. La troisième fut l'introduction de mires
télescopiques conçues spécifiquement pour les armes
de poing.
Pour la plupart des
tireurs, le télescope offrait un avantage supérieur sur les
anciennes mires ouvertes de pistolet, parce que maintenant une arme de
poing pouvait être visée plus ou moins comme une carabine
de gros gibier avec télescope, rendant le placement des coups beaucoup
plus précis.
Les innovations
des années 60
La raison pour laquelle
le pistolet à un coup Thompson/Center Contender eut tant d'impact
auprès du marché des armes de poing pour la chasse est que,
en plus d'être très facile à tirer de façon
précise, il offre des canons remplaçables de calibres qu'on
n'aurait jamais pensé pouvoir tirer dans des armes de poing, tels
que le .308 Winchester.
Le pistolet à
verrou Remington XP-100 fut initialement offert dans un petit calibre
de vermine appelé .221 Fireball. Même si le Fireball
ne tenta pas les chasseurs de gros gibier, il ne fut pas long où
quelqu'un pensa qu'un solide pistolet à verrou tel que le XP-100
pouvait être chambré dans des calibres pour gros gibier tels
que le .308 Winchester et le .35 Remington.
Mais ne croyez pas
qu'un pistolet de calibre .35 Remington délivre la même énergie
qu'une carabine de même calibre, parce que le canon plus court du
pistolet réduit un peu la vélocité du projectile.
Un projectile de 200 grains qui quitte le canon du pistolet de calibre
.35 Remington à 2000 pieds par seconde est moins rapide de 300 pieds
par seconde à cause de son canon de 14 pouces, mais a tout de même
une énergie de plus de 1000 pieds-livre à 50 verges.
Les bénéfices
du mécanisme à verrou
Une des caractéristiques
les plus enviés des pistolets à verrou récemment introduits
tels que le Savage Striker et le Weatherby CFP (le pistolet XP-100 de Remington
fut récemment discontinué) est un niveau de précision
qui approche celui d'une bonne carabine.
Les amateurs classiques
d'armes de poing, toutefois, préfèrent les revolvers et,
à un degré moindre, les pistolets. Du point de vue
calibre, le .44 Magnum est considéré comme le point de départ,
et à partir de là, les armes et les cartouches deviennent
plus grosses, beaucoup plus grosses. Même le .454 Casull, qui
fut considéré comme très loin d'être raisonnable
il n'y a pas si longtemps, est maintenant perçu comme "modéré"
envers les tireurs d'armes de poing de gros calibre.
Le Casull, ou ce qu'on
peut appeler un .45 Colt sous hormones grandissantes, existait seulement
sous forme de cartouche "maison" pendant plusieurs années et fut
disponible dans un très gros et très beau revolver auprès
de Freedom Arms. Deux ou trois ans plus tard, Winchester rendit les
cartouches disponibles sur le marché et ,depuis, Ruger, Taurus et
quelques autres offrent des revolvers chambrés pour le .454 Casull.
La cartouche de .454
Casull offerte par Winchester vous donne l'option d'un projectile de 250
grains voyageant à 1300 pieds par seconde et, pour des moments plus
sérieux, un projectile de 300 grains à 1625 pieds à
la seconde. À 100 verges, la vélocité résiduelle
est un peu plus de 1300 pieds à la seconde pour une énergie
de 1141 pieds-livre. C'est 400 livres de plus que ce qu'on obtient
avec un .357 Magnum à la sortie du canon. Et pour le recul,
il y en a. Un revolver Ruger de calibre .454 Casull pesant 3,3 livres
génère 36 pieds-livre de recul, soit la même chose
qu'un fusil de calibre 12 pesant 10 livres chargé avec des cartouches
Magnum. Tenez-le avec vos deux mains.
Gros devient plus
gros
Plus gros encore est
le .475 Linebaugh offert par Hornady, avec des revolvers fabriqués
par Freedom Arms. Les armes de ce calibre propulsent un projectile
de 400 grain à 1350 pieds à la seconde pour une énergie
de 1618 pieds-livre, ce qui est trois fois la puissance d'un .357 Magnum
et plus que le double d'un .44 Magnum. Et il y a aussi le .500 Linebaugh
qui propulse un projectile de 440 grains à quelque 1500 pieds à
la seconde.
Un autre gros nom dans
les gros pistolets est Magnum Research, qui offre présentement une
série de revolvers appelés BFR (Biggest Finest Revolver).
Le "petit" BFR, appelé Little Mag, est chambré pour le .454
Casull et .50 AE parmi tant d'autres, et la version Maxine à grand
cylindre vient en .444 Marlin, .45-70 Government et .45 Colt, celui-ci
tirant également des cartouches de .410.
Magnum Research est
aussi le distributeur des pistolets à un coup Lone Eagle et des
semi-automatiques Desert Eagle, fabriqués en Israël.
Le Lone Eagle utilise un système de culasse de type artillerie qui
rend possible le chambrement de calibres tels que le .358 Winchester dans
des pistolets de si petit format. Le Desert Eagle semi-automatique
est disponible dans le .44 Magnum et le .50 AE, ce dernier tirant un projectile
de 325 grains de .5 pouce de diamètre à 1400 pieds à
la seconde à partir d'un canon de 6 pouces.
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Projectiles
en chute libre
Tirer dans les airs
avec un pistolet est chose commune dans quelques parties du monde et cause
des blessures avec un nombre disproportionné de fatalités.
Pour un projectile moderne typique de calibre 7.62mm tiré verticalement
à partir d'une carabine, il va avoir une vitesse de 2770 pieds par
seconde lorsqu'il quittera le canon et va atteindre une hauteur de 7920
pieds en environ 17 secondes. Il va prendre un autre 40 secondes
pour retomber sur terre, habituellement à une vitesse relativement
faible similaire à la vélocité terminale. Cette
partie de la trajectoire du projectile va se dérouler la base vers
le bas étant donné que le projectile est maintenant plus
stable en vol vers l'arrière que vers l'avant.
Même avec un
tir parfaitement vertical, le projectile peut se déplacer verticalement.
Il va perdre environ 8 secondes entre 7590 et 7920 pieds et à une
vitesse verticale de moins de 132 pieds par seconde. À ce
moment précis, il va être particulièrement susceptible
d'être influencé par le vent. Il va retomber à
une vitesse de 231 pieds par seconde. Cela semble faible mais, en
raison de l'importance des blessures crâniennes, la proportion des
décès et des blessures dans la proportion des blessures par
balle est étonnamment élevée. Elle est typiquement
5 fois supérieure à ce qu'il est observé dans des
tirs normaux.
Comme on peut le prévoir,
ces mesures sont très difficiles et les valeurs suivantes ont été
calculées à partir d'un modèle informatisé
de projectile en vol.
Différents types
de projectiles produisent différents types de résultats.
Un projectile de calibre .22 LR atteint une altitude maximale de 3891 pieds
et une vélocité terminale de 198 pieds par seconde ou seulement
142 si le projectile virevolte en tombant. Un projectile de calibre
.44 Magnum va atteindre une altitude de 4544 pieds et une vélocité
terminale de 251 pieds par seconde. Un projectile de .30-06 va atteindre
une altitude de 10164 pieds et une vélocité terminale de
327 pieds par seconde. Le temps de vol total pour le projectile de
.22 est entre 30 et 36 secondes, alors que pour la .30-06, il se situe
à environ 58 secondes. La vélocité des projectiles
quittant le canon est de beaucoup plus haute que lorsqu'ils atteignent
le sol. Un projectile de .22 voyage normalement à environ
1260 pieds par seconde et celui de .30-06, 2700.
Comme l'indiquent les
tests effectués par Browning au début du siècle et
plus récemment par L.C. Haag, la vélocité requise
pour qu'un projectile d'arme à feu perce la peau est entre 150 et
200 pieds par seconde, qui est inclus dans la vélocité en
chute libre des projectiles. Bien sûr, la pénétration
de la peau n'est pas nécessaire pour causer des blessures sérieuses
ou la mort et n'importe quelle personne responsable ne tirera jamais de
projectiles de cette manière.
Dans son livre, John
W. Hicks décrit des expériences effectuées en 1909
par un major qui a tiré des projectiles de calibre .303 verticalement
dans les airs. Son assistant, qui n'était probablement pas
au courant de la déviation par le vent, insista pour tenir une copie
du livre de Hicks au-dessus de sa tête. Toutefois, aucun projectile
ne tomba à moins de 100 verges, quelques-uns même furent retrouvés
un quart de mille plus loin et d'autres ne furent jamais retrouvés.
Julian S.Hatcher essaie
une expérience semblable en Floride immédiatement après
la Première Guerre Mondiale. Une mitrailleuse de calibre .30
fut installée sur une plate-forme de 10 pieds carrés sur
une mer où l'eau était très calme : on pourrait ainsi
voir où les projectiles tomberaient. Une feuille de métal
blindé protégeait les personnes présentes sur la plate-forme.
L'arme fut ajustée pour que les projectiles retombent sur la plate-forme.
Sur plus de 500 projectiles
tirés dans les airs, seulement 4 retombèrent sur la plate-forme
à la fin de la journée. Les projectiles tirés
à chaque rafale retombaient en groupes d'environ 25 verges de diamètre.
Les projectiles avaient atteint une hauteur d'environ 9000 pieds avant
de retomber. Avec un temps de vol total d'environ une minute, le
vent avait un effet non négligeable sur le point de retour des projectiles.
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Un bref
historique des armes à air
Le début de l'histoire des armes à air est
souvent entouré de mystère, et aussi intriguant que certaines histories des
siècles passés. Même s'il est difficile de prétendre savoir exactement quand
les armes à air ont été produites pour la première fois en Europe, les
historiens croient maintenant que le milieu des années 1500 était la période la
plus probable de leur première apparition.
Comparativement, quelques spécimens ont
survécu l'épreuve du temps, et ils reposent maintenant dans des musées d'armes
un peu partout dans le monde. Nous savons que depuis leurs débuts, les armes à
air ont souvent été associées à l'étrange et même désignées comme des outils de
Satan. Considérant le fait que quelques armes à air des siècles passés étaient
habituellement de très gros calibre et presque aussi puissantes que les armes à
feu de l'époque – sans toutefois le bruit assourdissant, le flash et la fumée –
il est facile de comprendre pourquoi ces armes étaient craintes par plusieurs.
La plupart des premières armes à air
étaient classés en deux groupes différents : celles alimentées par un ressort et
celles utilisant de l'air précomprimé emmagasiné dans un réservoir, qui faisait
soit partie intégrante de l'arme, ou attaché à celle-ci. Les armes à ressort
étaient généralement conçues pour le tir à la cible intérieur. Même s'ils
n'étaient pas très puissants, ils étaient étonnamment précis sur de courtes
distances.
Les armes pneumatiques, de l'autre côté,
étaient relativement puissantes. La technologie de ces armes s'est
graduellement améliorée avec le temps, et leur utilisation à la chasse devint à
la mode parmi la noblesse européenne. Le fait que du gibier aussi gros que le
sanglier était fréquemment abattu par ces premières armes pneumatiques démontre
leur force surprenante. Leur maniement silencieux et efficace, ainsi que leur
imperméabilité à la pluie ou la neige, en faisaient des armes fortement
demandées. Pour ces raisons, il était souvent interdit pour les citoyens
ordinaires de posséder des armes à air.
Vers la fin des années 1700, les armes à
air comprimé ont même fait leur chemin jusque dans les rangs militaires.
L'armée autrichienne avait un régiment entier armé avec des armes à air comprimé
à répétition de calibre .44. Tous les survivants indiquèrent que les
autrichiens utilisaient ces armes avec une efficacité mortelle contre l'armée de
Napoléon. Ainsi craint, tout soldat autrichien capturé avec une carabine à air
était exécuté en tant qu'assassin !
Les écrits de l'expédition Lewis et Clark
montrent qu'une arme à air fut utilisée et que les Indiens la surnommaient "le
bâton de tonnerre sans fumée". Les premières armes à air produites aux
États-Unis étaient concentrées autour de "l'arme de galerie", une arme de faible
puissance utilisant un piston à ressort. Ces armes furent très populaires
pendant la période suivant immédiatement la Guerre Civile, et étaient utilisées
principalement pour le tir à l'intérieur sur des cibles en papier. Le 19e
siècle tirant à sa fin, les calibres des armes à air à la fois de l'Europe et de
l'Amérique ont été réduits considérablement.
Le 20e siècle a été le témoin de fabuleux
changements dans le domaine des armes à air, spécialement depuis la fin de la
Deuxième Guerre Mondiale. Plusieurs usines allemandes se convertirent aux armes
à air depuis que la production des armes à feu était interdite par les occupants
Alliés. Le reste a été la création d'une nouvelle industrie majeure qui fait
maintenant partie intégrante des sports de tir partout dans le monde. Le
concept erroné des armes à air comme étant de vulgaires jouets a été renforcé
par des années d'exposition du fameux "BB gun"; toutefois, le bouche-à-oreille
et le fait que les armes à air font maintenant partie d'un sport olympique ont
causé la disparition rapide de ce concept. Les armes à air sans recul de
compétition ultrasophistiquées, capables d'une précision à un seul trou à 10
mètres, peuvent difficilement être surnommées "jouets". Les jeux olympiques de
1984 inclurent le tir avec des armes à air pour la première fois, une indication
historique et dramatique de l'importance des armes à air dans le tir récréatif
d'aujourd'hui. Conséquemment, certaines armes à air capables de tirer un
projectile de calibre .177 à 1000 pieds par seconde et plus ont hissé l'arme à
air dans la classe sérieuse des armes de sport.
Les armes à air sont finalement devenues
vraiment universelles, un sport de tir qui peut être apprécié par n'importe qui,
n'importe où – un cri éloigné de leurs ancêtres, avec leurs débuts incertains il
y a seulement quelques siècles.
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Les
armes à air comprimé sont l'idéal pour la pratique
du tir
La plupart de nous,
tireurs, avons commencé notre carrière avec une arme à
air comprimé. Peu importe combien nous aimions et avions tiré
notre première carabine à air, la plupart sauf quelques-uns
avons oublié les armes à air comprimé le jour où
on remonta dans la catégorie des armes de calibre .22 et ensuite
des armes à percussion centrale. Les armes à air comprimé
sont la première arme idéale pour les débutants, mais
elles sont aussi des carabines d'entraînement parfaites pour les
tireurs adultes.
Il n'y a pas de raccourci
pour apprendre à être bon tireur, seulement une constante
répétition. Une arme à air comprimé vous
laisse pratiquer et répéter la base du tir à la carabine
(contrôle de la respiration, de la détente, visée),
pour seulement une fraction du coût, même celui des armes de
calibre .22, tout ça à un champ de tir pas plus loin que
chez vous.
Les armes à
air comprimé demandent une tenue plus solide et une meilleure pression
sur la détente que la plupart des armes de calibre .22. Tandis
que les armes à air comprimé pénalisent les mauvaises
techniques, ils récompensent également nos bons coups avec
une superbe précision à courte distance. Les carabines
de style olympique utilisées dans les compétitions d'armes
à air comprimé peuvent produire des groupements de la taille
d'un point de crayon et l'arme et les munitions peuvent atteindre ce point
encore et encore. La plupart des armes de moindre prix vont également
tirer très bien si le tireur applique les bonnes techniques.
Un champ de tir
intérieur
Peut-être le
plus important avantage des armes à air comprimé en tant
qu'entraînement est qu'on peut les tirer à peu près
n'importe où, n'importe quand. Ils font peu de bruit, pas
de fumée et tout ce qu'il faut est quelque chose pour arrêter
les petits projectiles. Peu d'entre nous, où nous vivons,
pouvons tirer avec des armes à feu dans notre cour arrière,
mais n'importe qui disposant d'un peu de place dans son logement peut s'installer
une salle de tir intérieure et tirer 10 ou 15 minutes en rentrant
du travail le soir.
Le tir à
l'extérieur
Le tir à l'extérieur
avec des armes à air comprimé vous donne l'opportunité
de pratiquer toutes les techniques du tir à longue distance sur
de plus courtes distances. Une "longue distance", pour une arme à
air comprimé signifie seulement de 30 à 50 verges, mais vous
avez les mêmes problèmes à résoudre que les
tireurs d'armes à feu : déflection par le vent, etc.
Étant donné
la nature silencieuse et la courte portée des armes à air
comprimé, les occasions de tirer sur des cibles et des objets divers
abondent : tir sur des feuilles d'arbre, morceaux de bois, tout ça
d'une seule ou des deux mains ou appuyé sur ce que vous voulez.
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